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La crèche portative [Scénario Secondaire - Luna et Zhuang]

Computer
Personnage non joueur
Messages : 2984





Computer
Personnage non joueur
Jeu 14 Mar - 22:06
La crèche portative
Intrigue (jour 5)
Votre estomac est en train de gargouiller, et ça vous fait quand même penser qu'il faut que vous alliez chercher quelques fruits, légumes... pour remplir votre estomac. De toute façon, l'étoile du digimonde est particulièrement haut dans le ciel, ce qui veut dire qu'on est aux alentours de midi. Du coup, votre faim tombe plutôt bien.

Luna, pendant que vous alliez chercher des plantes, vous finissez par être à proximité d'une rivière. Parfait donc pour pêcher, mais est-ce que vous avez le matériel nécessaire pour faire une canne à pêche ? Et est-ce que vous êtes assez patiente pour pêcher ?

Zhuang, vous partez de l'abri pour aller chercher un peu de nourriture quand vous commencez à voir une jolie femme aux cheveux blonds vénitiens.

Alors que vous êtes dans vos occupations, vous commencez à entendre, au loin, des gazouillements et des rires. Sûrement donc des petits digimons. Cela donne donc envie à vos digimons de rejoindre les autres. Surtout le Botamon de Luna.

Que faites-vous ?
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Luna Paz Ortega
Symbole de la Sincérité
Messages : 39

Feuille de personnage
Expérience:
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Luna Paz Ortega
Symbole de la Sincérité
Ven 15 Mar - 20:57
A l'orée d'une averse gambadait une jouvencelle, abandonnée à l'errance susceptible de lui dépouiller quelque incommodité persistante. Non pas les prémices à la pestilence, une trop subtile fragrance de sueur perlant à peine ne lui rendait pas pénible sa vêture peu poisseuse, que la simple vision de vestige d'ecchymose à sa cuisse gauche ou de sa tignasse négligée de sauvageonne, un brin broussailleuse. Certes la faim ne la tenaillait trop, au contraire d'un abominable gémiard l'accablant par son vacarme indescriptible, mêlé de pleurs et de cris divers. Un sanglot guère souilleur dans la mesure où ce petit être n'avait pas encore pu déféquer en sa capuche, tout blotti ou mâchouilleur de mèches beiges qu'il demeurait. Luna s'adonnait pourtant à l'inopinée quête de mets forestiers, aspirant dès lors à débusquer, identifier les comestibles d'après ses maigres connaissances relatives à des espèces réalistes, puis cueillir et consommer champignons, baies et autres fruits, en quantité modeste et à même d'apaiser la bête qui l'empêchait depuis l'éveil de poursuivre une aventure plus palpitante. La lecture de son roman d'enquête vétuste aux couleurs criardes, niché en jupe et chemisier, lui épousant le flanc droit. L'ironie voulait que râle de son familier lui paraisse aussi pénible que ne devait l'être le hurlement du Chien des Baskerville.

Facheuse pensée lui valant ses traits  plus mornes que d'ordinaire, la trogne si lasse aux lèvres pincées, lorsqu'un soupir ne l'allait pas raidir et fulminer. D'autant que la perspective de se délester de ce fardeau lui trottait par instants, mais elle se résignait toujours à lui pardonner cette nature fragile, peut-être s'endurcirait-il par la suite. D'autant que l'abandonner serait cruel, en plus de lui porter préjudice, sa curiosité laminée par la même occasion. Et la fortuite découverte d'un quiet ruissellement ne lui épargnait pas moins le sanglot qu'elle n'allait plaindre, sans doute lui enseignerait-elle que les privations son supportables et que sa survie dépanadait de caractéristiques telles que le rationnement ou le refus des fioritures. En outre, la providence n'étant pas gage de sureté, songeait la belle blonde en scrutant l'onde tiède avant de daigner en sustenter l'inconsoble, une rangée de dix doigts délicats tendus vers celui-ci, une fois déposé aux abords de la rive, de crainte qu'une maladresse ne l'y précipite. Quel gâchis ce serait. Le gouteur buvait dont, le silence revint un fugace instant, troublant mais savoureux. Du reste, s'essayer à attraper du poisson semblait vain et puéril à son sens, consciente qu'une telle entreprise lui manderait une patience que l'autre émoussait déjà trop. Et la confection d'une cane-à-pêche de fortune ou d'un filet serait aussi dérisoire et incertain que sa fronde rustique, simple mouchoir de tissu carmin avec pour hypothétique projectile son énigmatique et capricieuse encyclopédie portative.

Cette perspective pourtant d'une éventualité salvatrice s'avérait hélas plus risquée qu'hardue. Paz ignorait tout du bestiaire cauchemardesque, de ses propriétés comme de ses facultés surnaturelles propres. Aussi la tentation d'un plongeon ou d'un bon bain la laissait réticente, dans la mesure où sa puanteur infime ne lui avait pas encore attitré le moindre prédateur, alors elle se gardait bien d'encourir un plausible péril pour ce genre de broutilles. Quelle créature pouvait là surgir de ces eaux au demeurant lipides ? Des horreurs singulières savaient se tapir dans le lit des rivières, boueuse ou rocailleuse. Et ce monde burlesque regorgeait de monstres plus vicieux et saugrenus encore. Des mâchoires d'une énorme baudroie ou d'un brochet local, voire d'un silure caméléon, la guettait peut-être déjà, ravi à l'idée d'engloutir d'une bouchée son chétif et démuni compagnon. Et voilà qu'un petiot doué d'une petite voix ou l'imprudence d'un bipède détracteur brisant fagot ne se trahissait dans son ombre, l'arrachant ainsi à sa contemplation dédaigneuse, frustrée. L'énième phénomène justifiait un tantinet ce volte-face véloce, son inadvertance éludée par l'acte agrémenté d'un regard quelque peu hargneux par-delà cette glaciale, furibonde. Mais ce veneur mignonnet, attendrissant, ne lui intimait pas une once de confiance, malgré sa condition similaire, alors qu'elle serrait un brin son familier dans ses bras, sous quelque opulence, tandis que des vocalises enfantines saluait ce nouvel arrivage qu'un certain digivice pouvait d'ailleurs signifier à sa manière.

« Qui va là ? », mandait un timbre sec, à peine mélodieux, à ce freluquet flanqué d'un même natif, pas mieux loti ou moins désarçonné par l'intrigue à l'œuvre. Un rictus trahirait-il l' intention masculine ?


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