Une visite anodine ! [PV Dertien Thirteen]

L'allée menant au bâtiment est plutôt courte, j'ai l'impression d'être chez moi ! Il n'y a que cela en France qui me manque réellement, les bâtiment à l'abandon qu'on peut visiter entre amis pour effrayer ceux qui soit-disant n'ont peur de rien.

J'avance d'un pas quand même décidé vers la porte pour l'ouvre avec un peu de difficulté, le bois de celle-ci a du gonfler et donc difficile à ouvrir sauf que je réussit tant bien que mal et m’engouffre dans cette bâtisse.

- Wah ! C'est trop chouette !

La réaction de Kéziah est adorable mais, mon partenaire n'a pas tort ! Cet endroit est incroyablement chouette, je ne sais pas quel de digimon vit dedans mais, je suis sure qu'on peut cohabiter avec eux.

J'en parlerais avec Kéziah un peu plus tard, je pense que si on ne dort pas dans le manoir construire un abri à l'entré de la forêt menant au manoir serait pas mal du tout.

- Cécile, pose moi !

Je rigole face à l'excitation de Kéziah qui une fois posé se met à ramper autour de moi tout content.

Alors que je regardais Treize complètement paniqué et Arkadimon aussi zen que moi sur cette endroit, la voix de Kéziah se fit un peu plaintif...

Je m'approche de mon partenaire qui grimace, je lui caresse doucement la tête...

- Je me sens bizarre, c'es...

Mon petit partenaire n'a pas le temps de finir sa phrase qu'une colonne blanche l'entoure et je vois un peu à travers le corps de limace bizarre devenir une espèce de chauve-souris bleu aux griffes acérés d'un rouge écarlate ainsi que des petite antenne tels des rubans et une tête de mort sur la tête.

Ses yeux noir depuis le début ont pris une jolie couleur jaune, je prends en vitesse mon digivice que je n'ai pas entendus biper sûrement trop absorber par cette transformation.

- Tu es devenu un PicoDevimon, Kéziah !

Mon partenaire bat ses petites ailes de chauve-souris et tourne autour de moi avant de se poser délicatement sur ma tête.

- Cet endroit est vraiment le meilleur que je connaisse !

Nous rions tout les deux puis je plie mon bras en fonction que Kéziah puisse se poser dessus.

- J'aime ma nouvelle forme et toi, Cécile ?

- Moi aussi, tu es cool !

Ma petite chauve-sourit sourit de toute ses dents, contente du compliment puis il recommence à voler.

- Je dois avoir des attaques puissante aussi !

Il se concentre puis d'un coup il lance des seringues contre l'un des murs du manoir.

- Pico Darts !

Il se tourne vers moi et je le prends dans mes bras avec un peu de difficulté quand même.

- C'est trop cool ça !

Il est tout content de lui et vole autour de moi puis se vole au dessus de Treize et son partenaire.

- Maintenant allons visiter ce manoir !

Je ne perds pas le nord malgré que je soit contente de la transformation de mon partenaire, il vole pour se mettre non loin de moi et nous commençons la visite du manoir.

Le visage de 13 se durcit. Il n’y avait donc elle qui avait cette sensation étrange d’être surveillé ? D’avoir son instinct qui hurlait de sortir d’ici ? Cécile lui avait dit qu’ils ne craignaient rien, mais la petite voix intérieure n’était pas totalement d’accord. Néanmoins, ces couteaux étaient bien rangé, même si ses doigts étaient légèrement crispée, prêt à les dégainer à la moindre fenêtre qui claquait.

Et en rentrant dans le bâtiment, l’inquiétude de 13 ne s’arrange pas. Pas d’endroit où se cacher, pas de vie sauvage, on pouvait dire ce que l’on voulait de la forêt, l’assassin s’y sentait plus en sécurité que dans cet endroit anxiogène. Kéziah commença à montrer plus d’enthousiasme, demandant à Cécile de le poser au sol. Et le même phénomène se produit qu’avec Arkadimon : Kéziah était en train de digivoluer. Il avait désormais l’apparence d’une chauve-souris avec d’énorme serre tranchante.



Même si Arkadimon préférait sa propre apparence, il n’aurait peut-être pas dit non à une paire d’aile. C’était toujours pratique de survoler au-dessus de son adversaire pour le surprendre. Et sur cette digivolution, le groupe reprit son exploration du manoir;

Pour la toute première fois, 13 était un peu en retrait. Arkadimon était visiblement hypnotisé par l’énergie débordante de Cécile et Kéziah qu’il ne fit guère attention à son humaine. Cette dernière creusa de plus en plus l’écart.

Alors 13, qu’est-ce que tu as envie de faire ?

Les mots d’Arkadimon résonnaient tout d’un coup dans sa tête, surprenant la jeune femme au point qu’elle s’arrête sans un bruit. Qu’est-ce qu’elle avait envie de faire ? C’était pas la première fois qu’on lui posait la question. Carlà, sa nouvelle propriétaire, lui avait demandé la même chose, faisant paniqué la jeune femme sur le coup. Dans le monde réel, personne ne se souciait de ses envies. On lui donnait des ordres, en permanence. C’était un outil qu’on utilisait jusqu’à ce qu’on le casse. Mais ici, c’était différent.

Ici… Elle cotoyait des humains comme jamais auparavant. Ici, une fois la peur passer, il lui parlait comme si c’était une vrai personne. Et avec Arkadimon, le dialogue n’avait jamais été aussi aisée. Il était si patient. Si intéressé. Ce monde lui semblait si différent et d’un autre côté, c’était… apaisant.

Alors 13, qu’est-ce que tu as envie de faire ?

L’assassin pose ses mains sur ses oreilles, grimaçant légèrement. Pourquoi cette phrase tournait en boucle ? Elle qui ne pensait habituellement à rien, pourquoi était-elle si préoccupée ? Pourquoi diable on lui laisse le temps de réfléchir ? Son cerveau n’avait pas été conçu pour ça ! On l’avait habitué à réagir à l’instinct, à cultiver sa nature sauvage enfouis dans chaque être humain. Pas à autre chose.

L’inconnu, c’était effrayant. Et se découvrir, l’était encore plus. Sa gorge se serre pour la première fois, alors qu’aucune main ne l’étranglait.

“


Arkadimon s’était retourné en voyant que 13 traînait de la patte. La jeune femme trottine jusqu’au petit groupe, le visage préoccupée.



L’assassin le regarde. Physiquement, aucune blessure, donc elle allait bien techniquement… non ?



Le silence. 13 soutenait le regard d’Arkadimon, ne laissant pas plus d’émotion avant que celui-ci ne soupire, déçu de ne pas comprendre sa partenaire.

Le hall était bien comme les manoirs de France, grand avec un escalier central qui partait soit à droite soit à gauche, banal en soi.

Tout était légère abîmer du par le temps qui avance et ne pardonne pas, même un bon entretien régulier ne pourrait redonner l'éclat que ce manoir avait à ses début.

J'avance pour grimper ses escaliers de bois qui grince du à l'humidité qu'ils ont emmagasiné, des trous sont visible sauf que cela ne peut être des termites qui ont fait cela. Cet endroit est vraiment un paradis pour les digimons qui sont rejeté par les autres, après je tire peut-être des hypothèses fausses je verrais bien.

J'avance avec Kéziah qui s'est finalement posé sur ma tête, un peu fatigué de faire du sur place avec ces toutes nouvelles ailes.

Quand arkadimon appela treize, cela me fit réagir... C'est vrai qu'elle ne doit pas être habitué à ce genre d'endroit, je pense que Kéziah aussi l'a comprit et n'ose pas parlé.

Je vais sûrement me prendre un vent mais, j'ai envie qu'elle puisse avoir cette confiance que j'ai en cet endroit après j'ai plus d'habitude qu'elle…

Comment tu fais pour ne pas avoir peur ?

Cécile n’a peur de rien, tu va voir virginie !

Je demande qu’à voir cela !

Pourquoi ce dialogue est-il venue dans mon esprit ? Je grimace légèrement pour ne pas que cela se voit, c'est vrai que je l'ai rencontré dans une visite comme cela, on avait une amie en commun qui rêvait de passer la nuit dans un endroit hanté et évidement, j'ai du servir de guide.

Mais, le passé est le passé ! Je dois me concentrer sur ce qui se passe maintenant !

- 13 !

Je m'avance vers elle, droite comme un piquet et tend ma main... Je risque sûrement de me prendre un vent, mais qui ne tente à rien comme je le dit toujours.

- Je vois bien que tu n'aime pas cet endroit donc...

J'inspire et expire pour prendre un peu plus de courage pour lui dire ce que je veux réellement.

- Tu peux tenir ma main, si tu le souhaite le temps du tour qu'on va faire ! Je te promets qu'il ne va rien t'arriver !

Je reste comme cela en me tournant vers Arkadimon, un petit sourire qui voulait en dire beaucoup.

- Je suis une habitué de ce genre de lieu qui à l'air d'être construit comme les manoirs de mon pays natale donc la visite guidée est avec grand plaisir.

Je devais attendre la réaction de treize même si je pense que je vais certainement prendre un vent monumentale, car ce n'est pas le genre de treize de prendre la main de quelqu'un quand elle a peur... Si elle a déjà eu peur avant.

13 releva la tête lorsque Cécile l’appela. C’était bien la première fois qu’elle l’appelait ainsi et la jeune femme s’attendait qu’avec une telle intonation, elle recoive un ordre. Avec un peu d’incompréhension, l’africaine regarda la jeune femme tendre sa main avant de l’écouter. Quel drôle de raisonnement. Avec sa main prise, n’avait-elle pas peur de moins bien se défendre ? D’avoir cette seconde de retard qui peut coûter une vie entière ? Mais, d’un autre côté, elle sous-entendait que cela empêchait des choses d’arriver.

Intriguée, l’africaine hésita quelques secondes avant d’approcher sa main de celle de Cécile. Elle pencha la tête, puis elle se rappela d’avoir vu d’autres humains de son entourage avoir ce genre de comportement. Etonnamment tremblante, comme si pour la première fois, elle n’était pas certaine de son geste, 13 glisse ses doigts dans la paume bien ouverte de Cécile. Elle afficha un petit air surpris. Ce genre de contact, elle n’en avait jamais. La sensation était très étrange, mais elle ne se retira pas. Même, elle se donna un peu de temps pour s’habituer à la sensation d’une autre peau contre la sienne, dans un contexte sans combat ou meurtre. Puis finalement, elle passe son pouce de l’autre côté et effectue quelques pressions, vérifiant qu’elle avait une prise correcte sans pour autant broyer la main de la blonde.



13 regarde en l’air, le genre d’expression qui pourrait dire « oui mais ce n’est pas pareil. » Et en effet, pour notre jeune femme, c’était une situation différente. Elle avait toujours été plus à l’aise avec les animaux qu’avec ses congénères. Les interactions sociales, ce n’était pas vraiment son truc. Néanmoins, elle semblait apprécier ce contact : elle avait un tout petit sourire sur son visage et elle était un tout petit peu plus détendu.



L’assassin regarde le sol, un peu confuse. Peut-être que c’était le cas ? Elle n’en savait rien. Ces histoires de dimension, ça lui avait toujours échappé. Elle était ce qu’elle était, de la manière dont on l’avait toujours façonnée.




Arkadimon s’approche d’une porte, la pousse d’un coup violent avec sa patte pour l’ouvrir et rentre à l’intérieur. 13 haussa un sourcil. Il semblait connaître, mais il n’avait pas dit qu’il n’était jamais venu auparavant ?




13 serra la main de Cécile par réflexe. Passer par les portes, c’était pas vraiment son truc, se sentant beaucoup trop exposé au danger, mais elle ne rechigna pas cependant à la traverser. Arkadimon bondit sur la longue table entouré de chaise et il s’amusa à passer d’un meuble à l’autre avant de faire un saut périlleux. Atterrissage parfait. Il fait quelques cabrioles avec les meubles vides qui entouraient la pièce.



Ou c’est plutôt une salle à manger pour les grands repas de famille. Chacun son point de vue.

J'étais sur de moi sur le fait que Treize ne prendrais pas ma main sauf que celle-ci accepta cet acte surtout avec le petit sourire détendu qu'affichait la jeune femme, me donna encore plus de joie.

Je devais afficher un sourire complètement niais, je m'en fiche un peu je suis hyper contente que treize ait accepté ce contact même s'il est minime pour d'autre personne je suis sure qu'elle a du faire un énorme effort sur elle.

Nous continuons donc notre marche dans le manoir pour tomber sur la salle à manger, je fais mon inspection plutôt rapide. Les murs sont décorés de façon classique même si les couleurs sont complètement délavés maintenant.

La grande table en bois avec les chaises décoré souvent assortis à la nappe de table qui n'y est plus, de vieux rideaux rouge sûrement en soie au vu de l'aspect de ceci.

- Une belle pièce en sommeil comme sûrement toutes les autres de ce manoir.

Je regarde treize avec un sourire rassurant vu que j'ai sentis qu'elle avait serrer un peu plus fort ma main quand on avait passé la porte.

- Tu risque de plus de faire mal qu'autre chose Arkadimon.

J'avance doucement pour rassurer le plus possible celle qui m'accompagne et touche la table puis bouge les chaises d'une main plutôt habitué à tenir la main des personnes qui m'accompagnait en France... Surtout d'elle, mais bon c'était quand on était ensemble.

- Le bois est pourris, l'humidité à eu raison de lui ! La moindre pression un peu trop forte et c'est la fin de tout ce qui se trouve dans cette pièce, cela finira en morceaux inutilisable.

Puis je remarque l'une des armoires servant à garder la vaisselles... Intactes mais, c'est incroyable ! Tout dans ce manoir était la réplique exacte de ce que je connais... A croire que ce manoir est l'endroit ou je dois me rendre depuis le début, il est fait pour moi.

Je soupir en me disant que c'est complètement tordu ce que je pense, je sort et continue le couloir qui va sûrement nous mener ailleurs dans des chambres sûrement.

- Continuons !

Je dois quand même avoir un œil sur le partenaire de treize ainsi que sur le mien qui s'est envolé, très curieux de voir tout ce qui peut me faire penser à mon chez moi.

13 commençait à se calmer doucement, suivant Cécile et la regardant quand elle se sentait que la panique la saisissait. Cela l’appaissait et elle retrouvait un état émotionnel un peu plus stable. Quant à Arkadimon, il gonfla son torse. Lui ? Se faire mal ? Impossible ! Il était trop balèze pour s’abaisser à être un fragile. Il continua à faire quelques cabrioles, tandis que l’assassin écoutait Cécile. Si l’africaine était extrêmement à l’aise dans les milieux sauvages, elle était impressionnée par les connaissances de Cécile sur cet environnement civilisée.



Précédé d’un bruit d’une chaise pourrie qui craque sous un poids trop élevé et d’un bruit typique de quelqu’un qui se casse la gueule, il était facile de deviner ce qui s’était passée. Cependant, à peine 13 se retourne qu’Arkadimon était parfaitement debout et parfaitement normal.



La jeune femme haussa un sourcil. Elle était peut-être un peu simplette, mais pas totalement stupide. Elle se contenta de pousser un soupir discret et de suivre Cécile dans un couloir, regardant curieusement les portes.



Toujours de manière délicate, Arkadimon ouvre la voix d’un grand coup de patte et entre dans la pièce en regardant à droite et à gauche. Pas de tableau. Peu de meuble. Seul l’immense lit en baldaquin rappelait que cette pièce pouvait servir de chambre.  



Il n’y avait pas vraiment de manoir de ce style en afrique. C’était la première fois que 13 pénétrait dans ce genre de lieux. Tenant toujours la main, 13 se laissa un peu aller à la curiosité et s’approcha du lit, se demandant pourquoi on s’était embêtée à mettre un toit alors qu’il y avait déjà le mur au plafond.

La délicatesse d'Arkadimon sur le bâtiment ne me plaît pas vraiment mais, bon il est déjà en piteuse état donc un peu plus un peu moins cela n'est pas trop grave.

J'avais raison, nous finissons dans les chambre classique en soi, peu de décoration seule le lit en baldaquin trônait au milieu de cette immense pièce, ce qu'on pourrait appeler des rideaux de lit ont été complètement déchiré, adieux l’intimité des personnes qui veulent dormir dessus.

- Ce genre de lit est classique du temps des rois de mon pays natal, nous avons des lits bien plus petit maintenant.

C'est vrai que cette chambre était l'essence même de la noblesse française, puis je remarque la curiosité de treize sur le lit.

- Les nobles faisaient tout sur ses lits, du petit déjeuner au coucher en passant par des choses plus intimes.

Quand je pense à toute la jungle que cela pouvait être, avec les concubines et les femmes ainsi que les servantes ! Tout était bon pour attiré les beaux yeux du roi ou des autres nobles.

Je touche d'une main en regardant tout autour, le matelas m'a l'air humide donc je ne me risquerais pas de m'allonger dessus ce que fait Pico Devimon qui ne craint rien à vrai dire même si cela m’aurait plus de dormir sur un vrai matelas que sur un tas de feuille.

- C'est plutôt confortable un lit !

Je vois mon petit partenaire qui s'amuse bien sur le matelas, je lui laisse le temps et ausi laisser le temps à treize à s'habituer à cet environnement pour qu'elle soit rassuré la prochaine fois qu'elle viendra sûrement sans moi.

L’africaine relève la tête et écoute attentivement avant de reporter son attention sur le lit. Comment ça, ils faisaient tout sur leur lit ? Mais comment c’était possible ? Il faut bien sortir pour chasser ou il fallait bien se défendre de prédateurs ou d’adversaire ! C’était vraiment un monde très différent du sien, mais plus que de l’incompréhension, numéro 13 commençait à ressentir à peu près de la même chose qu’Arkadimon. De la fascination.

Pico Devimon est le premier à se mettre sur le lit. Disant que c’est agréable, Arkadimon s’en approche et s’installe confortablement là-dessus. Le constat est sans appel.



La jeune femme écarquille les yeux puis baisse la tête. Alors là, c’était vraiment en dehors de ces compétences. Puis, toute sa vie, elle privilégiait le fonctionnel au confort alors un matelas de ce genre, cela n’avait jamais été sa priorité. Elle s’avança vers le lit et commença à le caresser avec sa main libre avant de secouer la tête et de reculer. Les digimons n’avaient pas leurs peaux à nue et ils ne devaient pas sentir l’humidité comme  les humains, mais même si 13 n’avait jamais été une habituée de choses luxueuses : tomber malade à cause de l’humidité n’était clairement pas dans ces priorités.



13 haussa les épaules et continua de regarder autour d’elle avant que ses yeux ne se posent sur Cécile. Mine de rien, cette dernière pouvait se vanter d’être en contact en permanence avec elle sans que 13 ne cherche à la tuer ou que Cécile ne porte le collier.

Elle posa soudain un genoux au sol, son regard noir qui transperçait celui de la française, avant qu’elle ne ferme doucement les yeux et qu’elle vienne frotter affectueusement le haut de sa joue contre la main. 3 aller-retour, pas plus. On aurait dit un petit chat sauvage pris d’un élan de gentillesse.



Arkadimon se redresse du lit et regarde 13 qui reste dans cette position, sans montrer plus de signe d’affection. Il soupire et saute du lit.



13 se relève immédiatement et se met à suivre Arkadimon dans une démarche beaucoup plus assurée. Tellement que pour la première fois, c’était elle qui prenait les devants. Il y avait d’autres portes à explorer, après tout.

Arkadimon rejoint Kéziah autant sur le matelas que sur l'avis de celui-ci, je lâche un petit rire sur le commentaire puis le visage de celle-ci quand elle sens l'humidité du matelas non propice à ce qu'elle s'allonge dessus.

- Les humains même les plus fort, sont fragiles face aux maladies qui leur sont inconnus donc je comprend la réticence de Treize.

Je laisse les deux digimons quand je tourne un peu la tête et voit le regard de treize sur moi, je ne sais pas trop quoi elle pense et j'aimerais bien le savoir surtout qu'elle ne doit pas être habitué aux contacte des autres donc dans un sens je me sens un peu privilégié.

Quand elle se baisse pour être à hauteur pour être à la hauteur de ma main qui tient la sienne et vient frotter sa joue contre...

Et le commentaire de Arkadimon en plus, me fait perdre pied... Un signe d'affection de sa part en plus c'est un bon signe ! Je me sens encore plus privilégié à ce moment que je dois avoir un sourire complètement stupide sur le visage en plus de quelques rougeurs non de timidité, mais plus par le fait que cela m'a surprise.

Je vois aussi le regard de Kéziah avec un grand sourire qui vient se poser sur ma tête, je ne veux même pas imaginer à quoi elle pense surtout que je lui ai parlé de beaucoup de chose me concernant et surtout que je suis sortis avec des hommes et des femmes.

- Oui, en route !

Très enthousiaste mon petit partenaire comme les deux autres vu que treize à pris un peu plus de confiance vu qu'elle m’entraîne vers les autres pièces du manoir alors que j'essaie de calmer mon cerveau tout heureux d'avoir autant de privilèges.

La suite de la visite fut moins riche en surprise. Des chambres assez similaires à celle que le petit groupe avait déjà visité et dans le même état, une salle à manger, plus petite sans doute pour des comités plus restreint, une immense salle vide et ce qui intéressa 13, c’est une des fenêtres. Le soleil commençait sa descente et il était probablement temps pour l’africaine de rejoindre sa propriétaire.



La jeune femme regarde Arkadimon et fait un oui de la tête. Face au temps et à l’emprise du collier de sa propriétaire, le digimon ne pouvait rien faire et il était obligé de suivre, le temps qu’il découvre ce que cette Carlà avait de spécial pour que l’africaine se montre aussi dévouée et fidèle. Il s’approcha d’une porte, l’ouvrir délicatement (non) et ils tombèrent sur une autre salle vide, avec une immense baignoire qui trônait au milieu.



Curieux, Arkadimon s’approcha puis il remarqua que l’objet était fissuré. Le temps avait eu raison de lui, mais ça ne lui indiquait toujours quel était son utilité. 13 regarda Cécile, un tout petit sourire amusée sur son visage. Pour une fois, même elle savait ce que c’était, même si, pour être honnête, elle n’en utilisait pas souvent.
Comme un crabe, Arkadimon fit le tour, tentant de percer le mystère de cette chose avant de finalement déclarer d’un air absolument confiant.



13 écarquilla les yeux. Le ton assurée de l’Arkadimon la faisait douter, elle était persuadée que c’était une simple baignoire à l’abandon, mais après tout, son ami était très intelligent et dans un sens, l’objet pouvait servir de réserve. Ce n’était pas le plus pratique, mais c’était faisable.

Des chambres, encore des chambres et toujours des chambres... J'avais oublié le nombres en trop dans les manoirs au vu du grand nombres de personnes vivant là-dedans, ce qui donne un peu le tournis...

Je vois treize sur la salle de réception aux grandes fenêtres qui montraient le soleil se couché plutôt curieuse ou alors elle doit bientôt rentré dans son abri.

Les dires d'Arkadimon me fait avoir raison sur ma deuxième pensées et puis oui il est quand même temps de finir cette visite.

On arrive dans ce qui pourrait être la salle de bain du propriétaire des lieux, seule une baignoire en porcelaine fissuré par le manque d'entretien reste fière au milieux de la place.

- Non, ce n'est pas pour la nourriture !

Je ne peux pas m'empêcher de rire sur la remarque du partenaire de treize, c'était pour bien d'autre chose cette baignoire.

- C'est une baignoire, cela était remplis à seau d'eau vu que le gaspillage de l'eau n'était pas le problèmes des nobles à l'époque.

Je m'approche doucement et voit bien les dorures même abîmés sur toute la porcelaine.

- C'est un outils ancien qui permettait d'être propre et au vu de la taille deux personnes peuvent rentrer dedans.

C'est vrai que la taille n'était pas non plus un problèmes pour les nobles, plus c'était grand mieux c'était.

Je soupire en pensant que j'avais trouvé avec des amis une baignoire similaire et on avait essayé de prendre un bain après c'était en plein été donc si l'eau était froide, aucun problème à l'horizon.

Cela me faisait pensées que je n'ai pas fait que prendre un bain dans ce genre de baignoire sauf que cela ne regarde que moi.

- Je pense qu'on a fait le tour du Manoir, direction la sortie !

Cette fois, c'est moi qui entraîne Treize ce genre d'endroit même si cela me fait plaisir de voir que même dans le digimonde a le sien me redonne trop de souvenir douloureux.

Arkadimon fusille du regard Cécile. S'il y a bien une chose qu'il ne supportait pas, c'était d'être contrariée. Et si en plus, on se payait de sa tête (même gentiment), là, c'était à la limite de l'intolérable. Néanmoins, vu que 13 était à côté et que l'assassin semblait l'apprécier au point d'accepter le contact physique, il fit de nouveau appelle à toute sa diplomatie pour ne rien répondre. A la place, il grommela dans son coin pendant que l'africaine expliquait les explications de la blonde qui lui semblaient logique.

Tout le monde fut plutôt d'accord pour se diriger vers la sortie. Cécile passe devant et 13 la suit docilement, jusqu'à arrivée en dehors du manoir. 13 s'avança et fronça les sourcils en voyant le soleil. Oui, il était vraiment temps qu'elle s'en aille, elle s'était trop attardée dans cette exploration. Néanmoins, elle garda sa mimine dans la papatte de Cécile jusqu'à ce qu'ils soient totalement à l'extérieur du jardin, devant le fameux portail grinçant. La sensation de malaise commençait à disparaître et celle-ci finit par souffler légèrement.
Il y a pas à dire, elle était bien mieux dehors que dans un bâtiment.



Arkadimon sautilla pour se mettre en face de Cécile et 13, regardant les mains encore jointes.



13 se montra une nouvelle fois hésitante, mais sous le regard flamboyant de son ami, la pression qu'elle exerça sur la française diminua lentement jusqu'à n'être quasiment inexistante.

De retour dehors, le soleil du digimonde commençait à descendre doucement et on avait fini le tour du manoir même si je pense y retourner une fois seule avec Kéziah pour assouvir un peu plus ma curiosité. Tant pis pour les souvenirs douloureux, cela m’intrigue ce manoir quand même surtout qu’il est bien trop réaliste par rapport à ceux que je connaît pour ne pas que je m’y attarde dessus seulement sur une petite visite.

Treize avait l'air beaucoup plus rassuré d'être dehors que dans le manoir après c'est compréhensible, si elle n'aime pas ce genre d'endroit c'est normal que dehors elle soit beaucoup plus à l'aise.

Au moins j'ai été un peu privilégié quand j'ai tenue sa main tout le long de la visite, mais maintenant c'est terminé et tout va redevenir normal si je peux dire cela. Elle va redevenir la fière jeune femme que j’ai rencontré, dans tout les cas j’espère qu’elle a bien aimé cette visite vu que je n’ai pas de doute sur Arkadimon

Je regarde Arkadimon puis Kéziah qui vole à côté de ma tête, mon petit partenaire doit se poser la même question que le partenaire de treize sauf que j'en ai pas d'idées pour le moment.

Je me tourne vers le Manoir puis vers la forêt réfléchissant à une réponse qui conviendrais à tout le monde.

- Je pense me faire un abri demain dans la forêt près du manoir, on dormira à la belle étoile seulement ce soir !

Je pense que c'est une bonne réponse, de toute façon je n'ai pas mieux vu que je ne veux pas retourner auprès de Lily et que je veux pouvoir explorer le digimonde après avoir un abri avec un point de repère comme le Manoir est assez bien et facile à trouver quand je serais me diriger convenablement à travers ce monde.

13 afficha un air un peu perplexe. Un abri aussi près du manoir ? Cela ne lui semblait guère raisonnable. Si on oublie l’affreux sensation de malaise qu’on pouvait ressentir près de ce lieu, il était stratégiquement très mal placé. Loin de la rivière et un peu perdu au milieu de la forêt, avoir accès et à l’eau était un peu les indispensables de la survie.



Ah pour le coup, Arkadimon avait raison (pour les deux propositions). Le manoir était un des repères principal que le duo utilisait pour se repérer dans la forêt, avec la rivière. Ainsi, ils savaient parfaitement où ils allaient, enfin, surtout 13. Le digimon virus ne l’avouera jamais, mais même si c’est lui qui décide de la direction, il se référait toujours à son humaine pour prendre le meilleur chemin.
Quant à la survie, avec PicoDevimon a ses côtés, ce sera probablement plus aisée.



Et comme à son habitude, 13 disparu en grimpant à un arbre, sans au revoir ni adieu. Comme un éclair, elle se présentait devant ses congénères. Comme le vent, elle disparaissait sans un bruit à travers les feuilles et les cimes.

Hrp : fin pour moi o7

Kéziah s'est posé sur ma tête pour se reposer, voler c'est cool sauf que se reposer sur ma tête c'est tout aussi cool.

- T'inquiète pas pour Cécile, je vais la protéger !!!

Les paroles de Kéziah me font sourire, ma petite chauve-souris est vraiment protectrice maintenant qu'elle peut se mouvoir plus facilement que quand elle était un cocomon ou un chocomon.

- La rivière n'est pas loin et la forêt regorge de nourriture donc aucunement de vous inquiéter !

Kéziah secouent ses ailes pour dire au revoir à Treie et Arkadimon qui se fondent dans les arbres à vitesse grand v, pour me part je fais un tout petit signe et touche mon petit partenaire.

- Allons trouver notre havre de paix !

- Oui !

Je me mets en route pour la forêt tout en restant à proximité du manoir, je ramasse des fruits de couleur rouge ressemblant à des bananes encore un étrange aliment avec un gout bien différent je verrais bien en mangeant cette bananes.

Nous sommes pas trop loin du manoir et je trouve un petit coin ou la forêt n'a pas l'air d'avoir la main, on voit le soleil ce qui est bien de plus l'endroit est assez grand pour faire un abri !

- Nous allons rester ici alors !

Kéziah va se poser à terre et je m'assoit à ses côté, demain je construirais notre abri et peut-être que on retourneras au Manoir pour assouvir ma curiosité.