Le quotidien me manque (Nuit entre jour 4 et jour 5 : Solo)

Les cérémonies des oscars n'en finissent jamais ! Sans parler du fait que ce soit totalement bidon. Adressez-vous aux bonnes personnes, beaucoup de charmes et de persuasions et hop, oscarisé. Pour Sana, ce ne sera qu'une nomination, mais c'était déjà trop pour elle. Cependant, assez parler de frivolité.

Sana rentre dans sa maison, celle digne des stars d'Hollywood, beaucoup trop grande avec beaucoup trop de pièce et pose son manteau à l'emplacement prévu avant de pousser un soupir. Qu'il était bon de rentrer chez elle après 2 heures de voiture, mais elle avait une de ses soifs ! Elle se dirige vers la cuisine pour se désaltérer, mais des petits bruits de pas se font entendre sur le sol.





Vizille, c'est un superbe dalmatien pure race, gentil et bien dressé dont la maitresse était Valériane. Il obéissait principalement à elle, la voix de Sana ne venait qu'en deuxième. Enfin, les enfants l'adoraient et il était plutôt intelligent pour un canidé.





Le dalmatien vient se blottir contre la jambe de Sana quand il vit le sacro-saint placard contenant les sacro-saint os à ronger s'ouvrir. La jeune femme se retourne et regarde le chien.



Docilement, le chien s'assoit sur son arrière-train, la queue remuant à vive allure et la langue pendante. Il allait avoir sa friandise ! Sana lâche un rire et le dépose au sol. Le chien attend que la jeune femme se relève pour prendre son os et s'en aller sans demander son reste.





Sana se désaltère puis éteins les lumières du rez-de-chaussée pour monter à l'étage.

L'actrice passa dans les chambres de ses deux enfants, vérifiant que ses progénitures dormaient, leur déposant un baiser sur le front, leur remettant leurs peluches à proximité et replaçant les couvertures. Puis, elle ferma doucement leurs portes.

Il était agréable de revoir sa famille. Les tournages pouvaient être longs sans que Sana revoit ses pitchounes et même si la technologie facilitait la communication, elle préférait les voir en vrai. Cependant, la jeune femme avait un tournage prévu dans un mois, elle allait en profiter pour se ressourcer auprès de sa famille.

L'indienne se dirigeait vers la chambre d'ami, doté d'une salle de bain personnel et de tout ce qu’il fallait pour passer une bonne nuit. Elle ne souhaitait pas déranger sa compagne qui devait sans doute dormir profondément (et qui avait un sommeil assez léger, se réveillant même quand Sana ronflait à cause d'un rhume !). Cependant, elle n'arriva pas à destination.



Sana sursaute légèrement et se retourne, la main sur son cœur qui tambourinait fort dans sa poitrine. Elle lui avait fait peur !







Sana affiche une mine contrariée qui s'envola vite lorsque Valériane vint l'enlacer et quémander un baiser volé sur ses lèvres.

















Sa naïveté était touchante, Sana glissa une main sous le menton de son épouse, relève sa tête et l'embrassa passionnément. Le message était clair : elle préférait parler d'autres choses que de ces bagatelles. Et que ses lèvres lui avaient manquées.













Et au passage, ces devoirs n'attendirent pas la chambre pour se réaliser. C'est fou comme on peut retrouver de l'énergie quand une rousse décide de se glisser avec vous sous l'eau chaude.


Connaissez-vous l'expression : le calme avant la tempête ? Ici, elle n’a jamais été aussi vrai. Dans la chambre parentale, les respirations étaient profondes et lente, le silence était maître entre deux respirations. Et puis, la porte s'ouvre et une ombre se faufile lentement jusqu'au lit... Jusqu'à ce qu'elle saute sur les draps, réveillant Sana d'un bond.



Main sur le coeur, Sana regardait sa fille sur qui venait crapahuter jusqu'à elle dans un câlin pleins d'énergie et de tendresse.









Sana enlace sa fille dans ses bras. Quelle petite chipie adorable tout de même ! Elle avait beaucoup de la personnalité de sa mère.









Vif comme le félin, Sana attaque les parties chatouilleuses de sa fille qui éclate de rire en se débattant, le tout sous le regard amusé de Valériane qui tends soudainement l'oreille et sort de la pièce. Elle revient avec la cadette dans les bras qui s'exclame en entendant Sana.



Sana fini sa séance de torture avec son ainée et se relève en tendant les bras vers Valériane.





Docile, la cadette se laisse passer de bras en bras et fait son plus beau sourire quand elle est contre l'actrice. Sona, elle, se fait récupérer par Valériane qui la cale contre sa poitrine.





Sana se retient de rire devant le massacre du prénom Oscar, puis elle se penche pour déposer un baiser sur le front de Sona qui ria de nouveau.

















Tiens, en parlant de manger, le petit-déjeuner serait le bienvenu. Il est temps d'emmener tous ce beau petit monde à la cuisine.


La petite famille se retrouvait dans la petite cuisine où l'on prenait quotidiennement les petits déjeuners. Les deux enfants regardaient leurs mères s'agiter dans la cuisine, préparant un petit festin : croissant et pain au chocolat déjà présent sur la table, toast et confiture, œufs et bacons, des Masala Puri et Idli et des céréales. Cela sentait bon le week-end. Les deux mamans s'installent et déjeune, sauf Sana qui donnait à manger à la cadette.
Vizille observait tranquillement la scène puis vient innocemment s'installer à côté de Sona. Cette dernière voit bien que le pauvre chien lorgnait sur les bonnes choses qui étaient présentes sur la table, mais il lui avait appris à résister à la tentation. Cependant, rien ne lui interdisait de passer par un intermédiaire et d'utiliser son charme. Sona, généreuse, se penche pour attraper un morceau de bacon.



















Sana envoie un baiser invisible avant de terminer le petit pot de sa progéniture, qui avait un sacré appétit.































La cadette se mit soudainement à applaudir en disant "Wouf Wouf" et Vizille se déplaça dans la pièce pour poser sa tête sur la petite table de la chaise en hauteur, laissant Marisa caresser le chien de ses petits doigts inexpérimentés.
Sana, elle, imagina mille catastrophe et s’apprêtait à éloigner le chien de la cuisine.





Valériane s'approche et caresse la tête du chien, immédiatement imité par la cadette. L'actrice poussa un soupir discret. Elle aimait beaucoup Vizille, mais elle avait toujours peur qu'il morde sans raison l'une de ses filles.





Les deux mères regardent leur chipie s'éclipser, suivi du dalmatien avant de ranger la cuisine.











































Les deux mères interrompent leurs discussions et Sana se lève pour attraper sa progéniture dans ses bras.









Les deux femmes se tirent la langue, se révélant beaucoup plus gamines que leurs propres enfants.


Sana ouvre les yeux. C'est étrange cette sensation de revivre un jour assez banal. Cela vous rends... Nostalgique. La jeune femme pousse un soupir, priant une divinité quelconque pour que ses enfants ainsi que sa chère et tendre ne soient pas dans le digimonde avant de se rendormir.