Vous ignorez combien de temps, vous resterez coincé ici, vous, victimes de la faille temporelle, mais au moins, vous avez la chance d'être bien en vie pour l'instant. Il est maintenant temps de vous accommoder à ce monde auquel vous êtes forcé de vous familiariser jour après jour. Il vous faut néanmoins vous améliorer votre mode de vie, vous protéger, vous abriter. C'est pourquoi toi et ton... partenaire décidez de vous atteler à cette belle tâche de construire un abri. Avec plus ou moins d'enthousiasme, selon le personnage. Rassemblez du matériel, trouver un endroit à aménager, tous les moyens sont bons pour la fabrication de votre petit nid douillet.
Après sept jours d’errance dans cette forêt, il fallait que je me rende à l’évidence : je n’en sortirais pas aussi facilement. La forêt était trop tortueuse et le ciel trop couvert par le plafond de feuille pour pouvoir suivre un point précis. Je devais tourner en rond, c’était certain. À force, c’était fatiguant et je n’arrivais plus à retrouver de l’énergie en dormant dans les arbres avec le froid de la nuit. Il fallait donc que je me pose et installe un camp fixe. Un point sâr, à partir duquel je pourrais faire mes explorations. Je pensais à cela, car on venait enfin de trouver une rivière. De l’eau, une ouverture sur le ciel. Un endroit parfait pour s’installer. À cela on rajoute le fait qu’on pourra la longer pour peut-être trouver quelque chose d’intéressant. Cependant, ça pouvait être un peu à découvert, il fallait donc que je construise proche du point d’eau, mais assez éloigné pour être protégé par les arbres. Assoiffé par cette longue marche, je bus quelques gorgées de l’eau claire qui se présentait à moi et m’assis quelques minutes. J’avais soudainement envie de me laver, mais d’abord, il fallait s’installer et faire un feu, car ce n’est pas une fois trempé qu’il faudra y penser. ─ Patapon, si on installe un abri-là, t’en pense quoi ? Je montrais deux arbres assez proches qui pouvaient faire office de murs latéraux, il fallait combler. ─ Ouai pas mal, tu comptes faire quoi ? Je réfléchis quelques secondes, me rappelant les émissions de survie un peu surréaliste que je voyais à la télé. Le plus difficile était de se souvenir de tout, puisque la plupart du temps, je végétais. Mais en étant un peu dégourdie, on pouvait facilement se démerder. ─ On va ramasser des branches assez grandes pour couvrir la largeur de l’espace, on va les agencer pour en faire des murs et les faire tenir ensemble avec des cordes de lianes. Il y en a partout dans cette jungle. Tisser les fibres de lianes en cordes, c’est sans doute ce qui sera le plus lent. ─ Après, vu qu’on est proche d’une rivière, donc de l’eau à profusion. Avec ça, je ferais du torchis et j’isolerai et consoliderais l’abri. ─ C’est quoi le torchis ? ─ Une pâte fait d’eau, de terre et de feuilles. Mais avant tout ça, faut que je fabrique un outil. Au minimum, une hache serait bien pour pouvoir couper des branches assez épaisses et grandes pour servir de tuteur pour la base des murs. ─ En attendant tu pourrais aller chercher des lianes et du feuillages ? ─ Ok ! Patapon ne se fit pas prier pour faire ce que je lui demandais. Il avait un sale caractère, mais sa curiosité était tout aussi grande. Il voulait voir rapidement ce que je voulais fabriquer. De mon côté, je me levais pour aller chercher trois pierres : Une assez grosse pour servir d’enclume, une de marteau et la troisième de matière première. Le but étant de tailler une hache de pierre. Ça ne devait pas être plus difficile qu’avec le fer, le feu en moins. Le tout était de savoir où taper pour la tailler correctement, et ce genre de geste de précision, je maîtrisais. Il fallait juste que je m’adapte à la matière, après quelques ratés, ça devrait le faire.
Modérations × Asgeir décide de créer une cabane en bois et torchis entre deux arbres qui serviront de murs latéraux. × Patapon va chercher des lianes et du feuillages dans la forêt. × Asgeir commence à créer une hache en pierre en s’aidant de son savoir-faire (Compétence Création).
Guilmon s’enfonce dans la forêt et part à la recherche des matériaux. Et, de manière assez incroyable, il éprouve toutes les difficultés du monde à trouver ce que tu lui demandes : il n’y a quasiment pas de feuille par terre ou à sa hauteur et impossible de trouver la moindre petite liane.
De ton côté, Asgeir, tu es plus chanceux. Les pierres dont tu as besoin, tu les trouves assez aisément et de la forme que tu décris. A l’aide de tes connaissances, tu commences à tailler la pierre et tu t’adaptes vite. Tu as désormais une hache en pierre à ta disposition.
Il me fallut un peu de temps avant de trouver les pierres les plus adaptées à mon projet et réussir à en tailler une correctement. En théorie, c’était simple, la pratique un peu moins. J’avais le bon geste, mais pas toujours le bon angle. Mais au bout de la quatrième, je réussis enfin à tailler la lame de la hache. Ce n’était pas aussi équilibré que si j’avais travaillé du fer, mais la tête coupée assez bien. Trouvant une liane pas trop loin, je la tisse rapidement pour en faire une solide corde et attacher la pierre taillée sur le robuste bâton. Ma hache étant prête, je rejoins Guilmon qui semble galérer comme pas possible. ─ Je ne trouve pas ce que tu me demandes ! Se plaint-il avec autant de détermination qu’un bivalve. ─ Tu n’as pas cherché surtout, des lianes, il y en a plein tout près du camp. J’en ai pris une pour faire ma hache. Le lézard regarde l’outil avec des grands yeux. ─ C’est toi qui as fait ça ?... wouah. C’est bien la première fois qu’il me fait un compliment et ça me fait sourire. J’évite donc d’être trop brusque avec lui. ─ Sur la gauche du camp, à quelques mètres, tu as des lianes, tu vas me les chercher ? Et si tu trouves des herbes, touffes de buissons, etc. sur ton chemin, tu prends aussi. On est dans une forêt, les végétaux, ce n’est pas ce qui manque. Patapon acquiesça et partie faire ce que je lui demande, du moins j’espère. Il a l’air de voir faire, mais est pas non plus très motivé. Pendant ce temps, moi, je grimpe à l’arbre pour aller tailler quelques branches et prélever de grandes feuilles.
Modérations
× Guilmon va chercher les lianes là où Asgeir en a vu pour faire sa hache (1 dé de Dextérité pour grimper ou 1 de Force pour les arracher). × Guilmon prélève des touffes, herbes, etc. qui poussent partout dans la forêt (1 dé de Force). × Asgeir monte à un arbre (1 dé de Dextérité + bonus escalade). × Asgeir coupe des grandes branches pour la cabane (1 dé de Force). × Asgeir coupe de grandes feuilles pour le toit en plus de celles qui se trouvent déjà sur les branches coupées (1 dé de Force). × Hache rajoutée à l'inventaire.
Guilmon trouve les lianes, à l’endroit où tu l’avais indiqué, mais ils sont situés en hauteur. Il tente de grimper à l’arbre et réussit à atteindre son objectif. Il n’y a plus qu’à cueillir les fameuses lianes qui sont indispensables pour ton projet de construction.
Guilmon n’est pas le seul à prendre de la hauteur, Asgeir grimpe également aisément à son arbre dont il convoite les branches. L’escalade est un peu plus compliqué que pour ton digimon, mais grâce à ton expérience, tu parviens à atteindre l’endroit que tu souhaites. Tu t’attardes sur une branche et tente de la couper. Et… C’est beaucoup plus solide que tu le pensais. Même avec ta hache de pierre, tu éprouves toutes les difficultés du monde à tailler le bois.
Salut, je suis le narrateur ! J’ai deux cents mots obligatoires à faire, mais voilà, mes personnages sont des branques et réussissent pas à avoir du bois dans une forêt ! Donc bah au lieu de dire encore qu’ils ramassent ou coupent du bois, je vais vous raconter comment cuire des marrons chauds bouillies. Vous prenez de beaux marrons, qui sont en réalité une variété de châtaignes toutes rondes. Vous les coupez un peu sur un centimètre de longueur puis vous les plongez dans l’eau bouillante. Après un bon quart d’heure, vous les piquez, si c’est mou dedans, c’est cuit, sinon, laissez encore. Une fois cuit, attendre qu’ils aient refroidi et vous pourrez les manger. C’est bon et sucré et avec un peu de chance, il n’y en aura pas trop de pourri. Voilà, j’ai gagné cent trente mots inutiles comme ça. On passe à notre construction.
Donc après avoir galéré à aller chercher les lianes, Guilmon les ramène au campement et s’en va me chercher. Moi, j’avais réussi à monter tout en haut de l’arbre pour prélever les branches les plus intéressantes. Il m’en fallait des large et robustes pour les piliers et des plus fines pour les murs, mises à l’horizontale. Ces dernières seront prélevées par terre, ça reste du petit-bois. Par contre, les grosses, elles n’étaient pas si faciles à couper, et au bout de la moitié de la première coupée, je sais que je n’y arriverai pas seul. Alors j’appelle Patapon pour lui demander de m’aider.
Guilmon récupère les lianes et vient te porter secours avec ta branche visiblement trop dur à casser. Meh. Encore faut-il qu’il réussisse à grimper dans ton arbre et comme dit précédemment, celui-ci est beaucoup plus compliqué que le tout premier sur lequelle il a récupérer les lianes. Ton digimon débute son ascension, mais ses griffes n'arrivent pas à se planter correctement dans le tronc et, lors d'un mauvais mouvement, ton digimon est propulsé dans le vide.
???
▬ Je te tiens !
Miracle ou Eru qui a pitié de toi : en tout cas, Guilmon atterrit sur le dos d’un digimon. Cela lui évite de se faire trop mal lors de sa chute.