Un point fixe dans le virtuel ! [Théo Millet et Isao Hanamura]
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Jeu 24 Mai - 15:11
Jour 2 - « milieux d’après-midi »
Alors là si je m’y attendait pas franchement… Cette histoire est terminé maintenant et Tentomon est au prés des siens et son aile va guérir doucement et au moins la guerre entre eux et les Tokomons est finis pour de bon... Ce qui me fait penser que la guerre de mon entourage est loin d'être terminé dans mon monde à moi...
Je secoue la tête alors que je marche à nouveau à travers cette forêt, j’ai la vague impression de me retrouver sur le moment ou j’ai atterrit ici sauf que Misty était sous sa forme d’œuf et non sous sa forme de slime jaune !
D’un côté, cela me rassure de l’avoir avec moi et d’un autre j’aimerais ne pas être là… Je grimace en regardant mon écharpe que j’ai un peu aménager pour que mon partenaire dorme dedans tranquillement. Je dois positiver, je dois rester naturel, tout ira bien !
Pour le moment, me revoilà devant ce temple ! Comme si pour ma part attiré par lui, comme un aimant attire une pièce de métal. Je suis déjà rentré une fois mais, pas deux…
Cette Eru m’a prit un peu le chou avec ce discours à deux balles, sauver le monde ! Moi ? J’ai pas trouvé mes mots pour lui répondre pendant au moins une dizaine de minute, le temps de digérer la nouvelle qui me tombait sur la tête ! Et il y avait aussi les deux autres, des digimons comme Zurumon sauf qu’elle avait une forme humanoïde qui j’avais bien l’impression qu’elles me jugeaient tout le temps des paroles de celle qu’elles doivent protéger…
Enfin bref, c’est passé maintenant je dois m’y faire et suivre bien malgré moi le plan de cet être omnipotent… Comme si ma vie c’était pas déjà assez le bordel, essayer de sortir d’un moule pour rentrer dans un autre enfin pour le moment j’ai pas l’impression que cela me dérange plus que cela, pas de là à dire que je suis à ma place ici sauf que tout les digimons que j’ai rencontré n’avait aucune arrière pensées comme les gens que je fréquente habituellement.
Je me mets à penser automatique aux personnes qui ont aussi atterrit ici, elles doivent aussi rencontré cette Eru et avoir un partenaire comme moi j’ai mon petit slime jaune. Je rit en voyant que j’ai encore fait le tour du temple en pensant à tout et à rien mais, quand même je pense que cela ne ferait pas de mal de rencontrer des gens dans la même situation que moi.
Je décide de m’asseoir sur les marche et de profiter un peu du soleil et surtout attendre que Misty est finis sa sieste pour décider de la suite de ce qu’on va faire.
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Sam 26 Mai - 11:54
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Sam 26 Mai - 18:33
Au bruit des fourré je me suis immédiatement lève ce qui réveilla mon petit partenaire que je prit dans mes mains et lui caressa son petit crâne.
- Désolée de t'avoir reveilé Misty !
Celui-ci gazouille plutôt content de la caresse et ne semble ne pas trop m'en vouloir de l'avoir réveillé de sa sieste brutalement mais, je préfère l'avoir réveillé... On sais jamais si je tombe sur un digimon agressif pour le moment j'ai eu de la chance même si les Tokomons n'étaient pas des anges au début ils étaient plutôt amicale à la suite. Je remets mon écharpe autour de mon cou plutôt rapidement et place Zurumon sur mon épaule.
- Voyons ce qui va sortir !
J'étais prête à prendre la poudre d'escampette en direction du temple plus que de m'aventurer à nouveau dans cette forêt mais, ma surprise fut plus grande que ce que j'imaginais... Je cligne plusieurs fois des yeux et me les frottes pour me prouver que oui, oui c'est un être humain comme moi et non un digimon ! Je m'avance assez rapidement vers lui, assez soulagé de trouver enfin un Humain; pas que j'en ai marre des digimons sauf qu'une présence Humaine cela me donne un peu plus de moral.
- Salut ! Contente de voir un visage humain !
Du premier coup d’œil que je peux lui porter, il est plus grand que moi sûrement plus âgés, son œuf n'a pas encore éclos et je devrais peut-être le laisser parler un peu plus avant de le bourrer de question.
Lorsque je m'éveillais, je reposais sur un tapis de feuilles mortes qui s'étaient entassées dans ce creux entre deux marches depuis très longtemps. Des gouttes qui tombaient comme des perles sur ma joue m'avaient tiré du sommeil ; j'étais engourdi, le dos comme encroûté. Les radicelles d'une racine me surplombaient, faisant pleuvoir cette rosée sur mon corps étendu. Comme je me redressais, le mouvement ranima la douleur dans mes membres et toutes les crispations d'une nuit à la dure se manifestèrent d'une myriade de fourmillements. Mon être rouillé se redressa, s'extirpa de son trou. Des nuages dans le ciel. Des arbres colorés. Une forêt sans fin, un temple démesuré. J'étais encore ici, dans ce monde inconnu. J'étais encore là, et toi, mon ami, mon âme, je ne te connaissais pas. Je frissonnais de froid, de manque, de toi, du vide que tu allais remplir ; et la prophétesse déesse m'avait donné ce commandement qui devait me mener à toi. Petit enfant, petit ignorant, graine de rien dans l'exubérance, la force luxuriante de la jungle, je tremblais, de peur, de leurres que mon esprit agitait comme des voiles, comme des fantômes. Le savoir que j'avais acquis comme seul avantage, je me blottis dans ma chemise humide et descendis marche après marche, prenant garde de ne pas glisser. Exposé dans l'esplanade antique, je cherchais le chemin de la veille, le passage emprunté pour venir jusqu'ici, remonter jusqu'à la source, en amont, jusqu'à ce bout de gazon où tout avait commencé, où l'oeuf avait roulé, l'oeuf d'où aurait dû surgir mon salut. Je n'étais que chair en sursis, sans ce putain d'oeuf, ce Digimon destiné à être mon bouclier et mon arme. J'exécrais ce malheur, cette malédiction qui m'avait fait me perdre dans ce lieu comme dans une forêt de conte. Elle m'encerclait de toute part, bruissante, mouvante au gré du vent, sidérante de troncs géants, jonchée de champignons, de fruits absurdes, de fleurs puantes, de merveilles mortelles. Je n’étais pas le petit poucet, j’ignorais le chemin. La balise de mon Digivice restait muette. Deux jours plus tôt j’allais au collège, je prenais le chemin à vélo, descendait la pente, doublait le combini, longeait la voix ferrée, passais sous le tunnel, et me dirigeais vers le bâtiment blanc et moderne, sous le soleil de juin, sous ce début de saison des pluies encore tendre, lumineux, aveuglant. Deux jours plus tôt mon professeur principal me faisait la leçon sur mon travail, son inquiétude, l’importance du choix du lycée, mon avenir, la fac. Je regardais par la fenêtre alors qu’il parlait de la situation à la maison, qu’il comprenait, que c’était difficile, mais que je devais le faire pour moi. Que dalle. Je prenais mon violon. Je jouais du violon, je sentais le crin glisser et la mélodie s’envoler et les mots disparaître. Musicien professionnel, monsieur, voilà ce que je veux devenir, comme ma mère. Tu sais bien que c’est impossible, me disait son regard, tu sais bien que ce genre de rêve… Ça s’évapore, comme les gens qui disparaissent, comme la vie, comme un regret. Je m’en foutais. Le mot avenir n’avait plus de sens à la maison depuis la mort de Connor. La mort de Kazuo. Je tenais à prononcer ces mots, ces mots précis, et pas cette incertitude cruelle de « la disparition ». Il était mort, cet imbécile, comme plein de gens, dans le grand tremblement de terre. Et on n’avait jamais retrouvé son corps, et tout d’un coup j’étais le grand frère, tout d’un coup j’étais l’aîné sur les épaules de qui tout reposait, comme si je lui avais volé sa place. Bailey comme une ombre, maman, épuisée, les pleurs de la petite, et les rides et les cheveux blancs qui apparaissaient à leur insu, et leurs pauvres sourires, leurs pauvres efforts pour se montrer forts et rassurants. Je devais être heureux, je devais au moins être à la hauteur, moi le survivant. Mais le vide rongeait tout, la colère. S’il n’avait jamais existé. Si maman n’avait jamais rencontré cet homme, si on n’avait pas été une famille… Si on n’avait pas été une famille, je n’aurais pas dû voir mon foyer s’écrouler de nouveau. Je savais bien que ce n’était pas à propos de moi, pas mon deuil, pas mon sang, que maman réservait toutes ses forces pour soutenir cet homme malheureux, élever notre sœur, et chaque jour la tragédie nous enfermait dans un silence et un quotidien horriblement dénué de sens. Je ne comprenais plus mon cœur, mes aspirations, je ne savais plus si je le haïssais ou s’il me manquait. J’étais paralysé, terrorisé, et je tentais de ne pas m’écrouler, stupide ado qui ne pense qu’à soi, qui va tout gâcher, qui rêve nuit après nuit de fantômes et de gouffres. Je ne pouvais pas faillir maman, je ne pouvais pas faillir, alors au lieu de sombrer, je me contentais de dériver doucement, à l’abandon… Il n’y avait pas grand sens à ce soleil de juin, au cri des corbeaux sur les fils électriques, le matin, à ces interros et aux visages mous et stupides de mes camarades. Il n’y avait qu’une tristesse si acide qu’elle n’avait plus de goût, qui nous rongeait les os, qui faisait battre la pluie contre les volets, avec violence. J’étais déjà perdu, j’étais déjà dans un monde qui m’échappait. Qu’est-ce que ça changeait ? Pourquoi avais-je survécu ? Je disparus entre les arbres. Je n’avais pas de plan, sinon de trouver quelque chose, quelqu’un qui puisse me donner un indice, une assistance. Je n’eus pas à chercher longtemps. Des voix, des silhouettes humaines. Mon cœur bondit, à la pensée d’autres disparus, comme moi, des alliés potentiels. Rallier un groupe, un groupe doté de Digimons, c’était un moyen de survie viable, et peut-être obtenir leur aide pour battre la forêt à la recherche de mon compagnon. La méfiance, pourtant, était plus forte. Je posais la main sur mon cutter, dans ma poche, et je m’approchais avec discrétion, cherchant à voir sans être vu. Je ne savais pas quel genre de personnes étaient tombées comme moi dans ce monde. Ça pouvait être des lunatiques, des ex-conscrits, des voyous, des mercenaires. Les gens sont dangereux, même dans notre monde. Ici, sans règles, sans lois, tout était possible. Je glissais entre les troncs, me coulais dans l’ombre d’un bosquet, à quelques mètres. Peut-être allaient-ils me découvrir, mais les deux personnes qui se tenaient devant moi semblaient pour l’heure occupées à se repérer mutuellement. J’observais, silencieux, et tentait d’en apprendre le plus possible avant de décider quoi tenter.
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annoying teenager??¿¿
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Sam 2 Juin - 11:06
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Dim 3 Juin - 14:17
Je grimace sous les paroles du jeune homme en face de moi, il est bien plus en panique que moi enfin y'a pire comme situation et puis on est pareil lui et moi, deux Humain dans un monde inconnue avant bref sauf que je reconnais l'anglais et le français parlant aussi ses deux langues après dans tout les pays du monde l'anglais y est pris comme langue secondaire alors que moi je parle les deux plutôt couramment bon passons à autre.
Il arrive à aligner une phrase plutôt concrète qui me fait encore plus grimacer vu que je pensais comme lui jusqu'à ce que je le croise mais, je pense qu'on est bien plus nombreux dans ce monde qu'on le pense tout les deux sauf que avec la mission de l'autre on est disperser à droite et à gauche et pour se croiser cela ne va pas être du gâteaux mais, je décide de lui dire cette façon de pense r que de laisser un silence sûrement pesant pour lui.
- Je ne pense pas qu'on soit pas les seuls, les autres qui ont atterrit ici doivent être occupée à vouloir partir ou faire ce que l'être omnipotent leur a dit de faire avec leur partenaire.
Je regarde mon petit zurumon avec un sourire et lui caresse le haut de la tête jusqu'à que je me bouche les oreilles sur le cri strident de mon interlocuteur qui a du capter la présence de mon partenaire vu qu'il recule comme s'il avait vu un fantôme ou n'importe quel montre sur mon épaule... pourtant il a son œuf et un truc comme Zurumon va sûrement en sortir aussi.
- Hé calme !
J'allais être impolie alors que je ne le connais pas sauf que mon caractère de pacotille prend le dessus plus que ma raison, surtout qu'en m'approchant de l'endroit ou il est tombé sur quelqu'un de ce que je perçois avec difficulté, un rictus sort de ma bouche pour se transformer en rire.
- Mais, t'es un trouillard de première !
Je me fiche de comment ils vont se débrouiller tout les deux pour se relever mais, moi cette situation m'amuse plutôt et puis je ne suis pas obligé d'agir autrement avec des inconnus je peux bien me comporter comme d'habitude même si cela ne plaît pas forcement.
C’étaient deux jeunes occidentaux, la lycéenne aux cheveux rouges dotée d’un petit Digimon jaune, baveux, l’autre serrant contre lui un gros œuf blanc tout à fait semblable au mien… Mes yeux s’arrêtèrent sur la forme ovale, sur le garçon blotti tout autour de cette coque comme s’il avait voulu disparaître à l’intérieur. Deux disparus, deux naufragés, dont les réactions laissaient penser qu’ils n’étaient pas là depuis longtemps, ou du moins qu’ils n’avaient pas encore rencontré grand monde. La fille au machin gluant sourit, paraissant heureuse de trouver quelqu’un. Mais la réaction de l'autre eut tôt fait de crisper ce sourire.
Ce jeune homme… Il était vraiment paumé. Il recula, se rapprocha de moi, je distinguais mal son visage, mais je pouvais le voir trembler. Il suait la peur par tous les pores et ses propos étaient incohérents. Un drogué ? Ou quelqu’un qui aurait été attaqué par un Digimon comme moi et serait encore sous le choc ? Quelque chose sembla se débloquer dans sa tête et il commença à bégayer précipitamment, confirmant mon hypothèse. Il n’avait pas croisé âme qui vive, il ne savait rien, d’où sa panique. J’aurais compati en d’autres circonstances, mais je pensais surtout qu’il se trouvait beaucoup trop près de ma cachette. Je n’avais pas prévu qu’ils s’approcheraient comme ça ! J’aurais voulu faire mon entrée au moment voulu, discrètement, mais à cette distance j’aurais juste l’air d’émerger comme une fleur de mon buisson, « bonjour je faisais un petit somme », impossible donc de sortir.
La fille se fendit alors d'une explication dont je n'imaginai pas un seul instant qu'elle allait suffire à rassurer ou éclairer son interlocuteur. Je crois que c'était encore pire que Lauren... Les gens se pointent et balancent des énormités comme "autre monde" ou "être omnipotent" et s'attendent à ce qu'on acquiesce bien sagement... Même dans une situation folle, il faut veiller à garder un discours rationnel ! En tout cas, il était évident qu'elle avait elle aussi fait la rencontre d'Eru. Ce devait encore être une fille au fort caractère, la manière assurée dont elle marchait sur le garçon trouillard en témoignait. Moi j'étais occupé à m’enfoncer dans les fourrés, très embêté par les jambes du type qui se rapprochaient dangereusement. Des branchages se prenaient dans mes vêtements. Je n'avais pas envie d'être surpris dans cette position ridicule...
Ce qui se produisit alors se passa trop vite pour que je puisse réagir. Sans doute avait-il vu le compagnon de la jeune fille ramper sur son épaule : il paniqua totalement. En voyant le compagnon de Lauren pour la première fois, moi aussi, j’avais eu un choc, donc sa surprise n’aurait pas dû me prendre de court… Enfin, si j’avais eu le moindre contrôle sur la situation. J’étais comme un idiot caché dans un buisson, d’une façon pas du tout douteuse, avec des pensées tout aussi louches qui me mettaient le cœur au bord des lèvres, le cœur battant et la respiration coupée par le souci de ne pas me faire repérer.
L’instant d’après, il était sur moi. Je sentis tout son poids basculer et m’écraser dans un fracas de branches cassées, et bim boum et crac les feuilles qui volent, coups de coude, bleus et gémissements, un tas de membres qui s’entremêlent se repoussent dans une masse indistincte… Je n’arrivais pas à respirer ! Il devait être en panique totale, c’est ce que je déduisais de ses infructueuses tentatives pour se dégager et me repousser. Nos efforts, loin de se combiner, semblaient nous rendre totalement inopérants, et on devait offrir un spectacle pitoyable aux yeux de Lucile. Avec le recul, sa réaction me soulage quelque peu : je n’étais donc pas le seul à perdre mes moyens quand j’apprends que je suis dans un autre monde, et que je vois des créatures tout droit sorties d’un film de science-fiction. Mais à ce moment là j’étais surtout écrabouillé, avec mes petits 43kg tous mouillés d’ado jap résolument anti-sport, et mon réflexe dans cette situation dramatique fut de mordre la première chose qui passait à portée.
J'entendis le rire de la fille alors que je me dégageais enfin en crachotant, roulant sur le sol hors du buisson comme une belette pelée qui sort d'un combat avec un chat, ma belle chemise noire toute crottée, des feuilles et des brindilles plein les cheveux, pour me redresser à quatre pattes dans un embarras extrême. Entrée discrète... Epic fail.
Je me retrouvais face aux deux zigotos, l'un qui devait être au bord de l'apoplexie, l'autre qui nous tançait de toute sa hauteur relative, un sourire moqueur aux lèvres. Cette situation désavantageuse me mettait dans un embarras extrême, et je pris rapidement une teinte rouge brique qui contrastait furieusement avec ma pâleur ordinaire. Pour un control freaks tel que moi, le brutal atterrissage dans ce monde et tout ce qui avait suivi ne cessait de me mettre dans des positions intenables, et émerger cul-par-dessus-tête d'un buisson devant des inconnus provoquait une plus grande détresse psychologique que l'attaque d'un Digimon. On pourrait dire que c'était la goutte d'eau qui faisait déborder le vase, mais ça commençait à faire beaucoup de gouttes ! J'avais tout prévu, je voulais que les choses se passent dans l'ordre, selon le plan, d'abord observer, prendre les informations, puis agir, en connaissance de cause, en pleine possession de mes moyens... Mais impossible dans ces conditions où je n'arrivais qu'à penser à quel point j'avais l'air ridicule. C'était encore la même histoire qu'avec Lauren ! Il fallait que j'assure, que j'impressionne les autres humains, que je me montre compétent et maître de moi pour qu'on me fasse confiance, pour que j'ai une chance de m'en sortir, de marquer des points... Je n'avais hélas que quatorze ans, je partais avec un gros désavantage pour m'imposer parmi les autres et voilà que je me retrouvais déjà humilié par la faute de cet abruti d'étranger incapable de tenir debout sans trembler !
Je me relevais le plus vite possible, grimaçant, essayant de secouer mes vêtements et de passer mes mains dans mes cheveux pour retrouver un minimum de dignité, mais ma tenue excessivement élégante dans ce contexte, froissée par une nuit sur le sol et mes mésaventures, n'arrangeait rien. Je bafouillais, les yeux baissés sans oser croiser ceux de la fille : "J-j'ai cru qu'vous étiez des Digimons... Je me suis caché..." Allez, respire, merde, reprends tes esprits, pense... Je relevais lentement les yeux vers son visage, l'observant avec hésitation. "M-moi aussi, j'ai rencontré Eru. J'ai trop peur de rester tout seul... Un Digimon m'a attaqué hier, j'ai failli y passer..."
Je n'eus pas besoin de feindre l'humidité qui gagnait mes yeux, même si elle venait plus de mon orgueil blessé que d'une terreur réelle et immédiate. Ce garçon tout tremblotant m'avait donné une idée. "C'est horrible ici, je veux rentrer chez moi..." ajoutais-je d'une voix geignarde.
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annoying teenager??¿¿
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Dim 10 Juin - 10:19
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Sam 16 Juin - 13:23
Je soupir face aux deux personnes qui se trouvent maintenant en face de moi, cela n'allait pas être une partie de plaisir...
Entre deux personnes complètement perdu, un gamin pleurnichard qui après observation n'a pas d’œuf comme moi à mes début et un autre, un adulte à première vu qui n'a pas encore rencontré Eru.
- Eru c'est...
Je marque un temps en grimaçant, je ne sais pas si elle nous écoutent mais, je suis sur que les digimons qui l’accompagnent nous espionnent puisque nous sommes pas loin des ruines ou ils se cachent n'ayant plus de "chez eux" de ce que j'ai comprit en gros...
- Celle qui nous a appeler ici en gros, va falloir que tu aille la voir, elle t'apportera plus de réponse à tes questions que moi !
Et non je ne me défiles pas, je n'ai aucune envie surtout de me mettre dans des explications qui me dépasse et qui insupporte de plus en plus même si je suis fait à la présence de Misty.
- Ce n'est pas avec moi qui vais assurer ta sécurité gamin au vu du niveau de mon partenaire !
Je regarde le dit gamin dans un piteuse état comme un peu tout le monde, il faut le dire que la boue sur ma peau et mon jean n'est pas tout à fait adoptable sauf que je n'ai pas le choix...
- Et si tu a rencontré Eru, tu dois savoir ce qu'il te reste à faire, non ?
Ma question était un peu dur, mon ton froid ce qui n'est aucunement ma faute ! De toute façon je ne peux rien apporter à ses deux personnes au vu que nous sommes autant eux que moi dans un merdier dont il va falloir sûrement s'en sortir seul !
Alors que je parlais à la fille, le jeune homme s'était redressé et avait vérifié l'état d'un appareil photo. Ca avait air d'un excellent appareil, le genre qu'utilise les pros... Je jaugeais ses vêtements du regard, est-ce que c'était un riche, ou un spécialiste ? Il avait l'âge d'un étudiant, sans doute un peu plus âgé que Connor... Ayant peut-être surmonté sa crainte du Digimon, il s'approcha légèrement pour nous interroger sur Eru. Manifestement lassée par son évidente méconnaissance de la situation, la jeune fille se déroba pour l'encourager à la rencontrer directement. C'est vrai qu'avec la proximité des ruines, ça pouvait sembler une solution viable, mais j'avais besoin de lui, je ne voulais pas qu'il disparaisse comme ça hors de portée. Quand à la fille, elle m'indiqua - avec réalisme - que son Digimon n'était pas de taille pour me protéger. Je regardais la bestiole sur son épaule et je grimaçais, me demandant bien comment Eru pouvait prétendre que ces créatures suffiraient à nous aider. Evidemment, elle avait précisé qu'elles deviendraient plus fortes, mais elles avaient intérêt à se dépêcher où nous n'allions pas faire long feu. La façon dont l'adolescente me considérait me rappelait, une fois de plus, l'attitude de la déesse et des Sistermon : je n'étais pas au village Reboot, j'avais bien compris le sens de cette expression, à savoir que personne n'allait me baby-sitter. Les humains pas plus que les Digimons. J'essuyais de ma manche de chemise sale mes yeux légèrement humides, et je hochais faiblement la tête. "Même s'il est pas fort... Je sais ce qu'on doit faire, juste... Tout seul c'est impossible ! Je serai pas un boulet... J'peux me rendre utile, promis ! Je peux... je peux lui expliquer la situation si tu veux !" Je désignais le jeune homme brun, un peu en retrait, qui avait bien besoin d'une mise à jour plus précise sur notre situation. Je voulais qu'on reste ensemble... Au moins encore un peu... "Moi, je suis là depuis hier..." (je m'adressais aux deux) "J'ai rien mangé depuis, faut qu'on trouve de la nourriture, pas vrai ? Tu peux m'aider pour ça ?" J'avais l'air de supplier la fille aux cheveux châtains, recroquevillé dans mes vêtements de petit bourge, salis et froissés. Ma peau crayeuse avait rosi sous la gêne, d'apparaître aussi faible, aussi pitoyable. Oui, on aurait dit que j'étais un petit garçon égaré dans cette vaste forêt. C'était vrai, n'est-ce pas ? Je me retournais vers le jeune homme et croisais les bras sur ma poitrine dans une attitude timide qui mimiquait un peu la sienne. Les yeux légèrement baissés, je marmonnais : "Faut pas rester tout seuls... J'peux tout t'expliquer..."
_ _ _ _ _ HRP : Vraiment navré pour le délai, je vais répondre le plus rapidement possible dorénavant TT
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