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Mais quand reverrais-je... (Nuit entre jour 5 et jour 6 : Solo)

Sana Flores
Symbole de la Sincérité
Messages : 378

Feuille de personnage
Expérience:
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Sana Flores
Symbole de la Sincérité
Jeu 31 Jan - 13:51
Suite de www

Partie IV


Le pic-nic se déroula à merveille, il ne resta plus rien dans le panier à la findu repas. Et la journée de jeu étaient encore plus merveilleuse : badminton, foot, chat, cache-cache, tout étaient bons pour passer une après-midi à se dépenser à et à s'amuser tous ensemble. C'est le genre de journée où l'on oublierait tous ses tracas d'actrice.
Pour le temps calme, Marisa effectuait une petite sieste sous l'oeil vigilant de Vizille tandis que Sona attrapait des feuilles et des crayons pour écrire. Tous ce joli petit monde était installé sur le tapis de jardin, Sana lisait un bon livre, assise contre le tronc tandis que Valériane dessinait des croquis de vêtements, allongée sur le ventre.

Maman-San ! Regarde mes mots !


... Oh, tu écris merveilleusement bien.


En français et en anglais en plus, tu as fait d'incroyable progrès !


En effet, Sona allait dans une école bilingue et grâce à Valériane, elle parlait et écrivait mieux Français que Sana. L'indienne montre la lettre à sa femme qui l’attrape et la lit attentivement avant de faire un oui de la tête.

Je voudrais écrire comme toi !


Oh, tu n'as rien à m'envier. Tu as une très jolie écriture, mieux que la mienne.


Mais heu, je parle de l'écriture quand tu envoies des messages aux tatas !


L'hindi ?
Oh ma chérie, c'est un peu compliqué comme langage.


Et si le Papa Noël, il parle Hindi hein ? Il ne va pas me comprendre.


... Le papa Noël ?


On est en Mars, mon coeur.


Ouiii, mais j'ai une grosse demande à lui faire. Puis comme ça, il aura le temps de tout préparer.


Oh ? Et quelle est cette demande si particulière ?


Je veux une petite soeur ninja !


Sana écarquilla les yeux devant la révélation des plus surprenantes tandis que Valériane éclatait de rire, comprenant visiblement la référence.

Mais mon coeur, c'est la compagnie de cigogne qui s'occupe de ça, comme dans le film !


Oh, faut que je change le nom alors.
Dis, tu m'aideras à l'écrire en Hindi, maman-San ?


Bien sûr. Rédige tes lettres et je viendrais te faire une traduction manuscrite.


Sona récupère son brouillon et file se ravitailler en feuille pour se lancer dans un nouveau roman qui n'aura aucune rature (pauvre cigogne sinon). Pendant ce temps, Sana sentait le regard plein de sous-entendu de sa compagne, elle tenta d’ignorer ce sentiment pendant quelques longues minutes.

... ♫


...
Non, sérieusement Valériane. Trois ça ferait beaucoup non ? Puis Vizille, c'est un peu comme notre troisième fils, non ?


... ♫


Puis Marisa est encore un peu jeune, ce n'est pas raisonnable.
Puis c'est compliqué, les démarches, la grossesse, la naissance ... Avec deux enfants en bas-âge, tu imagines ?!


... ♫


S'il te plait Valériane, je suis sérieuse.


Est-ce que tu m'as entendu dire quelque chose à propos du sujet "dontOnNeDoitPasPrononcerLeNom" ?
J'aime bien t'écouter cela dit, cette scène me rappelle quelque chose et j'attends la fin avec impatience.


Oh, misère...


Hors de question qu'elle se "fasse avoir" une deuxième fois. Il était temps de changer de stratégie et vu que leurs enfants étaient aspirés par leurs tâches respectives, Sana y voyait une opportunité en or et ferme son livre dans un claquement sec.
L'actrice se glisse dans le dos de sa compagne avec un regard d'amusement, s’allongeant à moitié sur elle pour l’immobiliser puis elle commença docilement à dégager le cou de la rousse avec ses doigts fins et pleins de tendresse.

Qu'est-ce que vous comptez faire, madame Flores ?


Le regard taquin servira de réponses tandis que l'actrice dépose ses lèvres aux creux du cou de son épouse, embrassant comme si sa vie en dépendait, non sans mordiller soudainement la peau de sa compagne, rien que pour entendre un couinement de surprise étouffé.

Sana ! Il y a les enfants...


L'actrice passe ses mains sur la taille gracieuse de Valériane et remonte ses lèvres jusqu'aux siennes pour y voler un baiser langoureux et pleins de tendresse. La pauvre victime réponds à son agresseur plus ardemment que voulu, tellement qu'elle avait dû se surprendre elle-même d'avoir ce désir caché et inavouable dans l'instant.
La scène se finit sur un échange de regard amoureux et sur l'acte suivant avec une Sona qui s'amène avec ses feuilles remplis.

Maman-San ! Tu viens m'aider ?


Oui j'arrive.


Je vais regarder la version française en attendant.
Oh tiens, pendant que j'y pense, ça vous dit une soirée pizza/dessin-animée ? Ce soir ?


Oh ouiiiiii !


Excellente idée. Je passerais la commande tout à l'heure.


...


...


Hé, j'ai joué dans plusieurs films à gros budgets, je saurais commander des pizzas qui vous plaisent.
Puis, je ne force personne à mettre de la sauce piquante sur sa part, que je sache.


Gare à toi si je te vois avec un téléphone à l'oreille.


Tyran.


Bon, allons écrire ta lettre ma chérie.

Ouiiii !


Partie V


Devant un film d'animation lambda, la petite famille était tranquillement installé. Vizille était allongé, servant de coussin dorsale à Marisa et Sona qui mangeait tranquillement leur pizza tandis que Sana était à moitié allongé sur le canapé et Valériane était un téléphone depuis un long moment.

Maman-San ? Tu crois qu'il y a des dragons ?


Hum, difficile de le savoir. Il y a beaucoup de mythe et de légende à leurs sujets, impossible de prouver s'ils ont existé ou s'ils existent toujours.


Moi si j'avais un dragon, ce serait un Cauchemar Monstrueux !


Le plus effrayant ?


Le plus grand aussi !


Mais si ça se trouve, tu es un dragon maman-San !


Ah ?!


Pique ! Pique !


Même Marisa le dit !


Sana éclate de rire et lance ainsi un rire général dans le salon. Non, on était pas un dragon parce qu'on mangeait de la nourriture épicée ! Si ses propres filles la taquinaient sur ses choix culinaires, l’actrice n’allait pas s’en sortir. Valériane revient, un sourire aux lèvres.

Et bien ? On s'amuse sans moi ?


Tes enfants t'informent que tu as épousé un dragon.


J'en étais sûre !


Valériane file s'installer contre sa femme, l'embrassant au passage.

Oh, j'ai une excellente nouvelle ! Votre tonton arrive ici dans deux semaines !


Les muscles de Sana se tendirent d'un coup. Ce n'était pas vraiment ce qu'elle appelait une bonne nouvelle, mais Sona se leva d'un bond en criant sa joie tandis que Marisa tapotait dans les mains. Même Vizille aboyait joyeusement en remuant la queue.

Il viendra à la maison ?


Bien sûr ! Et il va y faire escale et rester quelques jours.


Quelques jours. C'était déjà trop pour Sana. Elle réunit toutes les forces cosmique du monde pour ne pas montrer sa contrariété, comme si elle s'efforçait de jouer une scène qui ne lui plaisait pas.

Il va apprendre de nouveaux tours à Vizille !


OnOn !


Wouf !


Oui ! On va bien s'amuser avec Tonton.


Hors de question que ce monstre homophobe et raciste lui gâche ses vacances. Il allait falloir qu'elle applique un plan de secours. Moins elle le voyait, mieux elle se portait. Elle attendit stratégiquement quelques minutes avant de se sacrifier pour ranger les cartons des pizzas dans la cuisine, pile à un moment dramatique du film. Sana se rendit effectivement dans la cuisine pour se débarrasser du tout avant de rentrer dans la salle d'informatique. Il y avait en son centre un ordinateur fixe beaucoup trop puissant pour ce que Sana et Valériane en faisaient (consulter des pages internets et passer des appels vidéo-conférences.)

Sana tapa lentement puis clique, arrivant sur un site de beauté de luxe situé non loin du lieux d’habitation de la petite famille. Quelques jours, ça faisait à peu près une semaine dans le langage de Valériane. Sana clique sur les dates de réservations et se met à réfléchir.

Alors... Est-ce que je me fais plaisir ou très plaisir ?



Hum. Choix difficile. Même en se réfugiant à un institut la journée, elle allait devoir le supporter lors du repas du soir. Et là, ça va être un festival. Grrr, mais comment sa propre femme et ses enfants pouvaient être aveugle aux piques que le "tonton parfait" lui faisait à longueur de journée ? Soit-disant c'était elle qui sur-réagissait. Ben voyons. On lui passait tout parce qu'il s'entendait bien avec les enfants et qu'il avait une bonne gueule. Sana, elle, pouvait toujours protester et démontrer par A + B que c'était qu'un hypocrite raciste et homophobe, elle aurait toujours tord. C'était comme ça.
C'était une guerre qu'elle ne pouvait gagner, alors autant se réfugier dans un endroit en paix et le voir le moins possible.

Hum... Très plaisir.


Sana ? Qu'est-ce que tu fais ?


Valériane entre dans la pièce et s'approche de l'écran. Elle faisait partie de ses femmes qui avait un incroyable instinct quand quelqu'un agissait différemment.

Tiens, tu tombes bien, tu sais quand est-ce qu'arrive ton frère ?


... Il m'a dit le 16.


D'accord le 16... Ah, on peut modifier la date. C'est incroyablement bien fait ces sites de nos jours.


Pourquoi tu fais une réservations pour l’institut ?!


Pile pendant toute la durée où mon frère est là ?!


Valériane. Ton frère, je ne peux pas le voir en peinture et lui non plus. Je vais éviter que ce soit la troisième guerre mondiale à la maison et prendre du bon temps.


Et si je faisais ça pour tes soeurs ?! Tu dirais quoi ?


Il me semble que mes soeurs ne te traitent pas de goudou bouddhiste toute la journée !


Il n'a jamais dit ça !


Pas devant toi, il est pas stupide à ce point.


De toute façon, je ne négocie pas, c'est mes vacances également et lui ne fait pas partie de mon programme.


Valériane regarda Sana qui avait peut-être un peu trop hausser le ton, choquant son épouse. L'actrice poussa un soupir. Même à distance, le "tonton parfait" faisait des ravages. Elle se leva et posa ses mains sur la taille de Valériane.

Val... Je suis désolée. Je sais que tu es heureuse que ton frère vienne et les enfants le sont aussi également...


Mais moi, je suis exténuée par le travail et le supporter, c'est au-dessus de mes forces.


Puis, tout le monde est gagnant : je suis tranquille à l’institut, les enfants et toi, vous profitez de ton frère et tout le monde est content.


...


Valériane...


La rousse s'écarte et file s'assoire devant l'ordinateur. Sana s'approche doucement et regarde ce qu'elle fait.

Tu... Tu n'annules pas ma réservation j'espère ?


Non...
J'en rajoute une.


Comment ?


Valériane valide sa demande. Sana regarde les dates et se rends compte que c'est les même que celle qu'elle a choisi quelques instants plus tôt, sauf qu'elle n'avait sélectionné que le matin.

Je ne comprends pas. C'est pour qui ?


Pour moi.


Je suis désolée, je m'étais pas rendu compte à quel point tu étais fatiguée par tes tournages. Et même si j'ai toujours espoir que mon frère et toi, vous vous entendiez bien, je ne veux pas te forcer à te mettre dans une situation où tu n'es pas à l'aise.


Mais j'ai envie de profiter de toi autant que de mon frère, alors je viendrais au SPA le matin avec toi et je resterais à la maison l'après-midi.


Sana fait un petit sourire et enlace tendrement son épouse. La pauvre se trouvait dans une situation délicate. Deux êtres qu'elle aimait profondément se détestait tout aussi profondément. Et choisir entre un membre de sa famille qui lui était chère au coeur et son épouse, c'était impossible.

Puis, comme ça je les surveille !


Qui ?


Les prédatrices qui se rince l'oeil à chaque fois que tu viens et qui ont une façon particulière de s'occuper de toi qui ne doit pas être dans les normes de l'établissement.


Allons Valériane, ce sont des professionnels et ils ont l'habitude de voir d'avoir des célébrités dans leurs établissements. Et tu t'imagines des choses...


Je les aime pas. Si elles tentent quoi que ce soit, je les mords.


Valériane, tu exagères !


Et toi, avec les gens qui m'aident pour mes créations, tu n'as pas exagéré peut-être ?


Excuse moi d'avoir halluciné en te voyant à moitié-nue dans le salon avec des personnes que je ne connais ni d’Ève ni d’Adam qui t'entouraient de mètres. Alors, certes, c'était pour des raisons tout à fait légitime que tu m'as expliqué après, mais cet excès de jalousie me paraissait justifié sur le moment.


Parce que les "professionnels" te masse habiller peut-être ?


... D'accord, je crois mieux cerner le problème.


Valériane ? Jalouse ? Autant que Sana, mais ce petit défaut ne se révélait jamais dans les mêmes moments, comme vous avez pu le constater.

Maman !


Vizille ! Trouve Maman-San et Maman-Val !


Wouf !


On est là les enfants ! On arrive !


Partie VI


Les petites sont bordées et couchées en ayant eu leurs 10 câlins et deux histoires réglementaires. Valériane et Sana sont l'une contre l'autre sur le canapé, regardant un film lambda en noir et blanc.

Quelle journée.


La styliste lâche un rire et se blottit contre Sana, s'allongeant presque sur elle avant d'attraper sa main et de la glisser d'une manière loin d'être innocente sous ses vêtements. Que la rousse soit tactile, ce n'est pas ce qui surpris le plus l'indienne, ce fut plutôt la nature du dessous qui lui arracha un hoquet de surprise.



Tu t'es changé quand ?


Mystèèèèère !


Quelle diablesse... Mais Sana pouvait aussi jouer à ce genre de jeu. Enfin, elle essaya, mais Valériane fit en sorte de s'installer de telle manière que l'indienne soit totalement immobilisée.

Tu comptes aller où comme ça ?


Et bien, m'habiller pour l’occasion. Je ne suis pas du genre à participer à une fête sans la... tenue adéquat.


Tu ne bouges pas ♫


Sana lâche un petit éclat de rire tandis que la rousse se met en scène dans un spectacle romantique et délicieux pour le regard. L'actrice était reléguée au rôle de spectatrice, ne participant que lorsque la voix impériale de la couturière le lui commandait.
Cependant, elle s'hasarda à une petite question qui la travaillait, surtout lorsqu'elle sentit les dents de son épouse contre la peau de son cou mise à nue.

C'est à cause de tout à l'heure ?


Oui. Maintenant : chut.


***

Sana se réveille à la fin de ce rêve qui se termina par des visions probablement idéalisés, mais tellement sensuelle qu'elle rougit en regardant autour d'elle. Tout ces jeunes âmes qui n'avaient probablement jamais connu une telle passion charnelle et qui avaient bien le temps de la découvrir. Et les digimons ? Etaient-ils concernés ? Oh, elle ne l'espérait pas ! Déjà qu'elle redoutait d'aborder ce sujet avec ses filles quand elles seront grandes... Vu leurs âges, Sana avait le temps de se préparer mentalement.
Mais Galaad ? Il grandissait si vite.  Oh, elle ne préférait pas y penser. Le dragon était si innocent, elle espérait de tout cœur qu'il le resterait et que jamais il n'aurait la même libido que Sana !
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