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Rêve d'humaine : la valse des sentiments (Nuit entre jour 3 et jour 4 : Solo)

Sana Flores
Symbole de la Sincérité
Messages : 378

Feuille de personnage
Expérience:
Rêve d'humaine : la valse des sentiments (Nuit entre jour 3 et jour 4 : Solo) Left_bar_bleue450/250Rêve d'humaine : la valse des sentiments (Nuit entre jour 3 et jour 4 : Solo) Empty_bar_bleue  (450/250)





Sana Flores
Symbole de la Sincérité
Mar 15 Jan - 21:25
Si vous avez déjà ressenti cet étrange sensation, alors vous savez ce que ça fait. Quand on est bien avec une personne, que l'on partage des moments de complicités et de rire ensemble. Et quand cette personne est loin, qu'on ne la voit plus pendant une semaine, quelle tristesse... Puis quand elle passe du temps sans vous, avec d'autres, la pointe de jalousie que l'on se surprends à expérimenter. Puis, avec le temps, on ressent des papillons dans le ventre quand on l'a voit, on rougit quand cette personne se met en valeur et les rêves se transforme en cinéma érotique focalisé sur l'acteur ou l'actrice principale qui vous obnubile.
Et ben ça, c'était Sana et elle n'était guère confortable avec ses émotions. Amoureuse. Elle. Première nouvelle. Pas première fois, certes, mais Cupidon ou autre divinité et être dédié à cette alchimie avait le don de la surprendre aux moments où elle s'y attendait le moins. Et pour le coup, leurs flèches et autre avait été sacrément chargé en sensation.  Fichu Paris, ville de l'amour.

Sana soupire, son repas dans un sachet composé d'un bon gros sandwich parisien, d'une petite salade et d'un éclair au chocolat. Elle se dirigeait vers sa loge et il devait être 14h30.

Valériane. La couturière qui aidait la troupe à garder leurs costumes aussi beaux qu'au premier jour était fraîche, pétillante et belle comme un coucher de soleil sur une mer calme. Gentille et drôle, elle avait tout pour plaire et peu de gens lui étaient hostiles, tant elle était aussi serviable qu'adorable. Et intellectuellement, c'était la perfection. Sa connaissance en culture générale était immense, surtout en art, mais elle n'était pas pompeuse. Au contraire, elle était curieuse et dès qu'elle avait appris qu'elle travaillerait avec des Indiens, elle s'est tout de suite intéressé à cette culture, en surprenant plus d'un.
Oui. Elle était parfaite. Et le pire, c'est que les deux femmes s'entendaient excessivement bien, se chamaillent, jouaient, se consolaient bref, une belle relation aussi tendre que forte.

Raaaah !


Pourquoi la comédienne avait-elle penser à la rousse ? Sana était désormais dans tous ces états : joie, colère, tristesse, incompréhension. Ce n'était pas pour rien si, depuis quelques temps, elle prenait congé durant les repas et que ces commandes de retouches passaient par un autre membre de la troupe. Ou encore, qu'elle refusait les sorties-visites dans la capitale française, ce qui était très surprenant de la part de la future actrice, vu que c'était une amatrice d'art.
Tout ce mal pour éviter ce que son coeur convoitait ardemment, espérant que ces fichus sentiments amoureux s'estompent d'elle-même. On sait tous que cette technique a une probabilité de réussite proche du zéro absolu.

Sana s'approcha de sa loge, poussant un soupir lorsqu'elle posa sa main sur la poignée.

Sana !


La comédienne se fige. Ce n'était pas possible. Normalement, ELLE était censé manger avec les autres et à cette heure, ils doivent jouer aux cartes ! Sana prends une grande inspiration et se retourne vers son interlocutrice. (Mode English : on)

Oh non, Sana. Tu vas encore manger toute seule ?


J'ai répété mes textes un peu tard, je ne suis plus synchronisée sur l'heure normal du déjeuner.


Tu ne les connais pas par coeur à force ?


La perfection demande de la rigueur.


On sentait que la jeune femme avait bien répété ce joli mensonge pour être la plus convaincante possible.

Bon d'accord…


Mais je peux te demander quelque chose ?


Bien sûr.


... Cela fait un moment que ça me travaille... Mais j'ai l'impression que tu nous évites.


Enfin... Que tu m'évites plutôt.


La comédienne écarquille les yeux, surprise. Mince, elle ne pensait pas que cela se verrait autant.

Je... Je suis désolée. Je n'évite personne, mais beaucoup de choses me tracassent et je préfère y réfléchir seule, pour ne pas importuner la bonne ambiance du groupe.


Mais tu agis de cette façon bizarre depuis un mois ! Tout le monde s'inquiète !


Je... Je suis navrée. Je ne me suis pas rendu compte que le temps avait défilé aussi vite.


Tu ne veux pas me parler de tes soucis ? Je peux peut-être t'aider.


Sana avale sa salive. D'un côté, elle était réellement la personne pour résoudre son problème. De l'autre, n'était-ce pas lui mettre un coup de poignard dans le dos et trahir sa confiance en avouant ses étranges sentiments qui risqueraient de briser une des plus belle amitié que la comédienne avait connu ?

Puis, tes petits massages me manquent ! J'ai le dos en compote !


Ah ah. Je ne pensais pas que tu en aurais autant besoin.


Tu sous-estimes tes mains délicates.


Bon, tu sais quoi ? Je n'ai pas encore mangé. On peut déjeuner ensemble, laisse-moi juste le temps de trouver des bonnes choses à grignoter. Tu as acheté ça où ?


Juste à côté.


Superbe ! Je te rejoins dans ta loge tout de suite !


Puis tu auras le temps de me faire un massage avant la répétition.


Ah ah, tu y tiens.
D'accord, faisons ainsi.


A tout de suite !


La rousse sourit et s'esquive, joyeuse comme toujours, tandis que Sana poussa un soupir en se demandant dans qu'elle galère elle venait de se mettre. Elle se retourne et actionne de nouveau la poignée. (Mode Hindi : on)

C'était donc ça !



Sana lâche un cri de stupeur et sursaute, posant sa main libre sur sa poitrine qui semblait prêt à exploser.

Asim ! J'ai failli avoir une crise cardiaque !


Ah ah, ça fait longtemps que je t'ai pas surpris de cette façon. Tu devais être préoccupée !


Et toi, tu espionnes toujours les conversations.


J'ai les oreilles qui trainent, c'est différent.


Puis c'était intéressant : fuis-moi je te suis, suis-moi, je te fuis hein ?


Mais de quoi tu parles ?


Des choooooses qui me tracassent...
Tes maaaassages me manquent...


Tu laisses ton imagination débordante de côté et tu reviens à la raison immédiatement !


Notre relation est strictement amicale.


Et tu ne voudrais pas qu'elle soit plus intime ?



Grillé. Asim était beaucoup trop fort pour sentir ce genre de choses puis, elle n'avait jamais pu vraiment lui cacher quoi que ce soit. Du moins, quand il arrivait à la coincé entre deux portes. La réciproque était vraie.

Tu sais, tu aurais pu m'en parler. Surtout à moi.


Je ne suis pas son genre.
Littéralement.


Hum... J'en serais pas si certaine si j'étais toi.


J'ai l'impression que tes charmes ne la laissent pas indifférente et si tu venais au déjeuner, tu saurais qu'elle a déjà expérimenté ce genre de relation et qu'elle n'est pas contre.


Et alors ?


Et alors ?
Au jeu "J'épouse, j'embrasse, je tue", Valériane t'épouse systématiquement dès que ton nom sort. Et elle parle de toi qu'en bien.


Moi je dis... Il y a quelque chose entre vous.


Je suis trop affamée pour encore t'écouter raconter tes fantasmes, je vais manger.


N'oublie pas d'attendre ta dulcinée. Tu lui as promis...


...Grrrrr ! Asim ! Tu ferais mieux de filer avant que je me fâche et que je décide de tester un régime cannibale !


Je suis certain que j'ai un goût exquis. Tu me promets de me déguster en dessert ?


Aaaasiiiiim !


L'indien se défile en riant et disparaît dans le dédale de couloir. Sana pousse un nouveau soupir, repensant à ces paroles en étant à la fois contente, apeurée et interrogative. Ce que Sana ne savait guère, c'est qu'Asim était aussi buté qu'elle et qu'il engagea tout le reste de la troupe pour aider cette belle histoire d'amour à se réaliser.

A la française, dans la langue de shakespeare avec une touche de romantisme indien.

***

Sana se réveille doucement, Jyarimon sur son ventre et Andrew blottit contre Poyomon. Étrange que ce souvenir resurgisse dans un rêve. Cela la rendait à la fois heureuse et nostalgique. L'actrice resta éveillé un moment, repensant au temps ancien et voyant le parcours qu'elle avait fait aujourd'hui. Avant de s'endormir, elle ne put s'empêcher de murmurer.

...Sacré Asim.
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