Jonah Lewis
Nom : Lewis
Prénom(s) : Jonah
Age : 19 ans
Sexe : Masculin
Nationalité : Brittanique
Pays habité : Irlande du Nord
Ville habitée : Belfast
Profession : Etudiant et quelques petits boulots étudiants temporaires.
Situation familiale : Vit avec sa mère et sa sœur. Père « disparu ».
Situation conjugale : Célibataire
Situation financière : Normale
Orientation sexuelle : Hétérosexuel
Langues :
- Anglais (langue natale)
- Français (de façon correcte)
- Langage des signes (britannique et japonais)
StatistiquesForce : 60
Intelligence : 40
Dextérité : 40
Charisme : 50 | Constitution : 50
Sagesse : 40
Perception : 60
Chance : 20 |
Compétences : Je laisse le staff choisir. ^^
Inventaire :
- Un petit carnet de poche et un criterium.
- Un téléphone portable chargé
- Une barre de céréales
Digimon : Botamon
Mode challenge : Non
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Physique
Taille : 1m75
Teint : Blanc sans être trop pâle
Cheveux : Noirs
Yeux : Bleus
Particularité : Quelques cicatrices sur le corps dont une légère au-dessus de l’arcade sourcilière droite.
Caractère
Impertinent, audacieux et franc, le jeune Jonah n’est pas aux goûts de tout le monde. Se prendre la tête pendant des heures sur un problème n’est pas sa tasse de thé, préférant de loin l’action à la réflexion, laissant cette dernière aux autres si ça leur chante. Protecteur, il n’hésite pas à se jeter tête la première dans la gueule du loup si une personne est en danger devant lui, toutes griffes dehors, prêt à en découdre avec la menace. Cependant, c’est avec pas mal de mauvaise foi qu’il n’hésitera pas à réprimander une personne voulant lui rendre l’appareil en le protégeant à son tour en cas de pépin, sous prétexte de la dangerosité de la situation ou toute autre excuse qu’il n’hésite pas à oublier quand vient son tour de prendre part à la bataille.
Si on arrive à faire abstraction de son caractère bien trempé et de son franc parlé, on se retrouve face à un Jonah plutôt bon vivant, qui aime s’amuser et n’hésite pas à raconter quelques âneries pour remotiver ses amis. Très expressif, il est du genre à soupirer ouvertement si votre discussion l’ennui ou même à vous dire en face que ce que vous racontez ne l’intéresse pas le moins du monde. A vrai dire, il considère cela comme un geste de sympathie de sa part car il vous évite de perdre du temps avec des leçons de morales qu’il aura oublié dans le contretemps. Avenant, il s’occupera volontiers des blessés ou des personnes un peu perdues par simple réflexe, sans même s’en rendre compte.
Voilà ce qu’est le jeune homme. Une boule de nerf protectrice et loyale, un garçon prêt à se jeter dans la mêlée face à n’importe quel danger pour protéger ses amis, ses idées ou tout simplement parce que la personne en face ne lui revient absolument pas et mérite selon lui une droite dans la figure. L’irlandais préfère dire ce qu’il a sur le cœur directement plutôt que de laisser des malaises s’installer, pensant que se réconcilier après une altercation est bien plus simple que de faire plâner une mauvaise ambiance trop longtemps jusqu’à ce que cette dernière explose. Ainsi, avec un tel cocktail, autant dire qu’il ne passe pas inaperçu, qu’il ne s’efface pas au profit des autres. Tel un roc, il restera droit sur ses convictions et ne ploiera pas face à des médisances, ne jugeant personne sur des rumeurs qu’il aurait entendu et préférant se faire son propre avis quitte à se confronter à des personnes qu’il ne pourrait pas supporter.
Histoire
Les premières années de la vie de Jonah Lewis furent plutôt tranquilles. Sa mère était une honnête femme de bureau tandis que son père était un musicien pour lequel la célébrité commençait à poindre avec son groupe. Le garçon s’épanouissait correctement malgré la notoriété naissante de son paternel qui le tenait bien souvent éloigné de la demeure familiale, s’amusant, montrant déjà des signes de son caractère bien trempé dans ses plus jeunes années. Alors qu’il avait cinq ans, sa jeune sœur Ailis vit le jour, et tout s’enchaîna, des bribes de conversation, des cris, des disputes, des pleurs… Ce qu’il en avait compris ? Son père traitait la petite de « monstre », il entendait parler de « surdité » et des « Si les médias découvrent ça je suis foutu ! ». Tout ça pour dire que du jour au lendemain, l’homme en question disparu à jamais de la vie des deux enfants et de leur mère. Lui ? Il savait que sa sœur n’était pas un monstre, qu’elle n’avait rien demandé et qu’elle était fragile, alors il fallait quelqu’un pour la protéger. Il détesta très vite cette personne qui avait fuit, nourrissant en lui cette haine viscérale chaque jour, l’utilisant comme force pour ne pas lui ressembler plus tard.
Les années passèrent, l’enfant de cinq ans était devenu un jeune garçon protecteur envers sa petite sœur atteinte de surdité. Il s’efforçait d’apprendre le langage des signes pour discuter avec elle. S’il entendait quelqu’un dire du mal d’elle, il était le premier à abattre son poing dans la figure de la personne en question, se faisant toujours punir sans jamais renoncer. Il ne voulait pas que sa sœur soit seule, qu’elle se sente rejetée, il voulait aussi aider sa mère qui faisait du mieux qu’elle pouvait pour conjuguer son travail et l’éducation des deux enfants. Souvent, la petite Ailis demandait ce qui était arrivé à leur père, qu’elle ne connaissait pas. En langage des signes, le garçon lui mentait : mort dans un accident de la route. Bien plus simple à dire que la vérité, et pour Jonah, il aurait mieux valu que ce soit le cas plutôt que la vraie nature de son absence : sa lâcheté pure et simple.
Les années passèrent encore, les enfants grandirent et l’un comme l’autre continuèrent leurs études. Jonah apprit le langage des signes japonais pour apprendre « une autre langue » à Ailis qui semblait s’intéresser au pays en question, se disant que si un jour elle y allait, elle pourrait s’y faire comprendre. Il profitait de ses horaires de lycée et bientôt d’université pour faire des petits emplois pour permettre à sa famille de joindre les deux bouts parfaitement. Tout allait pour le mieux pour tout le monde maintenant. Pour expulser toute sa colère, le garçon avait depuis quelques années pris un abonnement dans un club de boxe, sport dans lequel il était plutôt doué. Ailis venait souvent le voir pour ses matchs, n’arrivant pas à cacher l’inquiétude sur son regard quand son grand-frère était blessé. Pourtant, jamais devant elle il ne s’avoua vaincu et il gagnait, peu importe son adversaire et les coups qu’il recevait.
Cependant, sa vraie victoire arriva quelques temps plus tard. Alors qu’il apprenait que la carrière de son géniteur était finie suite à de nombreux scandales, il exalta de joie. Eux avaient réussi à se relever, Ailis était heureuse malgré son handicap, il avait pu la protéger et lui donner une vie normale, et cette personne qu’il détestait payait maintenant le prix de son ignominie. Et pourtant… lors de sa dix-neuvième année, le jeune homme cru vivre un véritable cauchemar alors que, rentrant de son université après avoir été récupérer sa sœur, il vit cet homme devant chez eux. Son regard devint froid, ses mains tremblèrent d’énervement. Il regarda alors la petite puis lui fit signe de rentrer par la porte de derrière. La jeune Ailis, regardant une dernière fois l’homme qu’ils avaient en face d’eux qui s’approchait d’un pas à la fois lent et assuré, un sourire faussement avenant sur le visage, acquiesça puis parti à petites foulées. Leur père lança d’une simple voix le nom de la petite… C’était la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Le poing vola droit dans sa figure, le renversant. Qu’importe les conséquences de cet acte, qu’on porte plainte contre lui… il ne laisserait pas cette ordure s’approcher de sa famille encore une fois. Combien de fois il avait entendu sa mère pleurer pour lui ? Combien de fois il avait dû mentir à Ailis pour cacher l’ordure qui lui avait donné naissance ? Combien de fois il s’était demandé si un seul jour pendant ces quatorze dernières années celui qui chantait en concert pensait ne serait-ce qu’une fois à eux ? Et c’était maintenant qu’il était dans les ennuis jusqu’au cou qu’il accourait vers eux pour partager ses ennuis, pour qu’ils l’aide ? Le jeune homme voulait tout simplement que cet homme qu’il avait en face de lui disparaisse, il lui cracha ce qu’il avait sur le cœur, l’interdit de revenir, lui promis de le défigurer une bonne fois pour toute si jamais il s’approchait de leur mère ou d’Ailis. Il ne méritait aucun pardon, aucun réconfort, il devait juste payer et disparaître une bonne fois pour toute de leur vie, ils étaient heureux sans lui, voilà tout.
L’homme fut désarçonné, surpris, il essayé de répliquer mais le regard remplit de fureur et le poing levé de son enfant le dissuadèrent. Aucune explication n’était possible et n’était nécessaire, aucun pardon ne saurait être donné. C’est la dernière fois que Jonah vit le visage de son père, et un mois plus tard, alors qu’il se préparait à aller en cours, il se retrouva dans un endroit qu’il ne connaissait pas et qui ne ressemblait absolument pas à Belfast…
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Grimm
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