J'aurais mieux fait de rester chez moi - Ft. Sakyu ; Tutoriel

Le réveil fut des plus déstabilisants. Non pas parce que j’étais au sol. Ça, j’avais malheureusement l'habitude lorsque trop fatiguée, je me reposais là où je pouvais me trouver une place tranquille. J’étais surprise par la texture sous mon corps lourd, de l’herbe fraiche. Et ça, ce n'était pas normal. Après tout, dormir par terre certes, mais pas en pleine nature, là où tout pouvait arriver ! Il y avait quelques principes simples à suivre et à ne pas dépasser quand même.

Mon premier réflexe est donc de me relever, mais finalement je décide de reprendre mon souffle avant tout. Mon corps est tout endolori et ce n'est pas réellement agréable. Bien plus que lorsque je faisais une sieste sur le sol d'un placard au Zoo lors de mes pauses ou que je n’arrivais pas jusqu'à mon lit en rentrant tard le soir. Grâce à ce petit moment de répit, je me rends soudainement compte d'un poids chaud tout contre moi, plutôt rond. Tournant la tête doucement, j’écarquille les yeux en découvrant la source de cette maigre chaleur.

Envolée les douleurs, il y a bien plus important maintenant ! Je me redresse et observe tout de suite mon environnement. Oh oh, mais qu'est-ce que... Je vois avec stupeur que je suis dans une forêt des plus étranges, comme je n'en avais jamais vu ! Et ce n’est pas peu dire, grâce aux nombreux décors du Zoo d’ Ueno. Aucune plante ne me semble familière, mais de ça j’aurais le temps de s'en occuper plus tard.

Secouant la tête une première fois, je me frotte les yeux et me pince. Non, ce n'est pas un rêve bon sang ! Perdue, je découvre un étrange petit appareil à côté de moi, posé sur le sol. Curieuse, mais surtout avide de réponses, je m’empresse de le prendre dans ma main. A mon contact, l'appareil se met en marche, avant de faire un flash et de s'éteindre ? Peu importe, cela n'est pas l'urgence, aussi je le range dans sa poche pour plus tard.


Voilà mon attention toute focalisée sur le plus important : un œuf, qui était contre moi à mon réveil. Mon premier réflexe est bien entendu de le prendre contre ma poitrine, dans mes bras. Je sais à quel point la chaleur est un élément essentiel dans la survie du fœtus. L'inquiétude me guette cependant. Il n'y a pas de mouvement autour, nous sommes donc seuls.

▬ Aller mon petit. Dit moi bonjour...

Je pose ensuite mon oreille contre la paroi extérieure de l’œuf afin d'essayer d'entendre un mouvement, un signe de vie par rapport à la créature pouvant être à l'intérieur. Pour le moment, je n’ai vraiment aucune idée de la possible espèce, au vue de la grosseur et de la couleur de l’œuf, mais ce n'était franchement pas ma priorité. Si le bébé est toujours vivant, il est de mon devoir de le maintenir en vie par la suite !

Mais c’est aussi dangereux de rester immobile au sol comme ça, qui sait quel prédateur peut trainer dans les environs ? Et je ne parle pas seulement des animaux potentiels. Mes vêtements ne me permettent pas vraiment de maintenir l’œuf contre moi, et j’aimerais avoir mes bras libres, des fois que j’aurais besoin de m’en servir. Je me redresse alors, le précieux chargement toujours contre moi, et je cherche du regard des grandes feuilles ainsi que des lianes : si je pouvais créer un espèce d’harnais, je pourrais garder l’œuf au chaud contre mon corps tout en pouvant bouger et me servir de mes bras.

Heureusement que je me trouve dans une forêt tropicale, ou du moins ce qui y ressemble fortement ! Si on passe la couleur un peu étrange de certaines plantes, il y a définitivement de quoi satisfaire mon idée. Tout en gardant mon jeune ami contre moi, histoire qu’il ne lui arrive rien de fâcheux, je commence à récupérer des grandes feuilles. En les disposant sur le sol, je commence à construire la forme du futur harnais. Ne restant plus que des lianes à trouver, je m’en occupe immédiatement. Et finalement, au bout de quelques minutes, je parviens à un résultat pas si mauvais que ça !

Je teste la solidité de l’ensemble et ma foi, le tout semble tenir bon. Je m’équipe donc du harnais végétal fait maison et place l’œuf à sa place. C’est parfait ! Je peux porter le précieux chargement tout en aillant les mains libres. Maintenant que cette priorité est effectuée, je ressens soudainement un grand vide. Fatiguée, je me pose à nouveau sur le sol quelques secondes pour récupérer. Mais où suis-je donc ?... Inkyu…

Fouillant dans mes poches, je constate mon maigre butin. Une photo de ma sœur. Je pourrais peut-être, si j’arrive à trouver des gens, leur demander si ils n’auraient pas vu Inkyu ? Enfin, il faudrait déjà que j’arrive à rencontrer quelqu’un pour pouvoir parler ! Je ressens l’envie d’hurler, d’appeler au secours. Mais je sais qu’il vaut mieux pour le moment me tenir le plus tranquille possible et éviter d’attirer l’attention sur moi. Tant que je ne sais pas ce qu’il y a dans les bois, c’est la meilleure chose à faire.

Il y a également la liste des étudiants de ma classe. Je l’observe d’un air vide. A l’instant, je voudrais juste m’en débarrasser.  Mais ce serait de la pollution, et je suis totalement contre ça. Avec un soupir, je le laisse de côté pour prendre un autre bout de papier : le message de ma sœur. Je me souviens maintenant, que je l’avais trouvé juste un peu avant ma… ma quoi d’ailleurs ? Je ne sais même pas où je suis. En tout cas, certainement plus à Tokyo. Là aussi, je décide de le laisser de côté.

Je sais ma lame de rasoir en sécurité dans son mouchoir et même si j’avoue que l’idée est tentante, je ne peux pas me permettre de me mettre dans un état plus déplorable que maintenant. Quelques visions de mes films préférés, les Jurassic Park et World, me reviennent en tête. Ouais nan, il vaut mieux ne pas faire des folies inutiles tant qu’on est pas à l’abri. Je range donc le tout à nouveau, ne laissant que deux choses sorties.

Mon téléphone, qui est pour le moment éteint. Et l’étrange appareil que j’ai trouvé en me réveillant. Fébrile, j’attrape mon portable et je tente d’abord de l’allumer. Si jamais j’ai du réseau, je tenterais de voir où je suis grâce à mon application GPS. Distraitement, je caresse l’œuf dans mes bras, lui chuchotant parfois des mots calmes et rassurants. Plus pour moi que lui d’ailleurs, je pense. Mais je ne peux pas m’en empêcher. Par réflexe, je caresse mon porte clef un instant. Seul cadeau me restant de mon Grand-Père, juste avant sa mort.

▬ Aller Sakyu, il faut te reprendre ma grande. Que ferait Grand-Père dans cette situation ?

A n’en point douté, il aurait porté secours à l’œuf comme je l’avais fait. Cette pensée me réchauffe le cœur. Je pense qu’il serait fier de moi, si il était là. J’empoigne ensuite l’appareil étrange. Je vois des boutons dessus, ainsi qu’un écran. C’est vrai qu’il s’était allumé tout à l’heure ! Curieuse mais surtout en quête de réponse, je commence à appuyer sur les boutons pour voir ce qui se passe.

Soudainement, j’entends du bruit. Tout de suite, j’attrape mon portable et l’autre appareil, les gardant dans ma main. Puis je me redresse, en faisant bien attention à l’œuf. Il y a quelque chose dans les fourrés… Et je pense que cela vient vers moi. Je regarde autour de moi. Je ne peux pas monter à un arbre : je ne sais déjà pas le faire en temps normal, mais là c’est pas possible. Je pourrais prendre une branche pour essayer de me protéger avec mais… Je décide plutôt de tenter ma chance en me cachant derrière un tronc d’arbre.

Bouah. Je constate rapidement que mon téléphone ne met pas bien utile. Il semble avoir un problème de fonctionnement. Peut-être que je l’ai cogné sans m’en rendre compte ? C’est que c’est drôlement fragile ces petites machines. Il ne peut même pas me donner l’heure ! M’enfin, il fait encore jour, de ce que je peux voir. Je pense être dans la matinée ou début d’après-midi. Pour le moment, je suis encore trop stressée pour avoir faim, mais ça risque de vite devenir problématique aussi cette histoire.

Soupirant, je décide de ranger mon téléphone dans ma poche. De toute façon, ce n’est pas comme si il pouvait me servir dans cet état ! A mon avis, il y aurait plus de chance pour qu’il explose ou surchauffe, plutôt qu’il me sort de la tonalité ou qu’il arrête de déconner. Soit, c’est pas si grave en soi. J’aurais juste voulu pouvoir prévenir Inkyu… Je m’inquiète pour elle, je voudrais de ses nouvelles. Et la connaissant, elle ne cherchera pas après moi tout de suite. On n’est pas prêt de venir à ma recherche, quoi que le zoo puisse bien signaler ma disparition rapidement.

Enfin, ça, ça reste leur problème. Moi, j’en ai déjà assez sur les bras pour le moment. Je décide de me concentrer sur l’appareil que j’ai découvert. Il est bleu, avec un écran, plusieurs boutons et des inscriptions que je n’ai jamais vues nulle part. Bon, c’est pas comme si j’avais beaucoup été dans des musées ou à l’école. Oh, tiens. Un bouton derrière ! Lorsque j’appuie dessus, l’écran s’allume soudainement. Je suis un peu surprise, mais aussi très curieuse. J’inspecte chaque bouton les uns après les autres.

Avec le premier, je tombe sur une étrange version de Tamagochi. Grand-Père m’en avait offert un, une fois. Mais j’avoue que ça ne m’avait pas emballée plus que ça : j’ai toujours préféré les animaux vivants. J’observe donc un œuf, animé. C’est marrant, quand on sait que j’ai trouvé un œuf justement. Enfin bon, passons. Je n’ai pas vraiment le temps de jouer et de m’occuper d’un animal virtuel.

Le deuxième bouton affiche ce que je devine être une sorte de radar simpliste. Le point rouge au centre doit certainement représenter l’emplacement de l’appareil, et donc de moi-même. Je ne sais pas encore si ça me servira à quelque chose, mais on ne sait jamais ! C’est une information très utile. Dommage qu’il n’y ait pas des coordonnés ou une vue d’ensemble. Je ne vois pas de zoom dessus. Par contre, il y a un point vert qui semble fixe… Je ne sais pas de quoi il s’agit et je n’ai pas vraiment envie de le savoir pour l’instant !

Enfin le dernier bouton fait apparaitre un cœur à l’écran. Un peu dans le style tribal ou quelque chose comme ça. Il est plutôt beau, mais je ne comprends vraiment pas à quoi cela peut bien servir ! Je décide de remettre l’appareil sur l’espèce de radar. C’est l’écran qui me semble le plus utile pour le moment. J’ai à peine le temps de faire ça que du bruit retentit ! Ni une, ni deux, je décide de me cacher grâce à cette « carte ».

Sauf que voilà, comme une idiote, je suis allée dans la mauvaise direction sous le stress. Je tombe alors nez-à-nez avec une étrange créature ! J’ai juste le réflexe de m’arrêter avant de le percuter, me retrouvant devant deux grands yeux jaunes. Doucement, sans quitter des yeux le propriétaire, je commence à reculer quand l’appareil se met à faire du bruit. Zut !

A ma grande surprise, des informations s’affichent alors à l’écran. Il y a un nom, je suppose, un level comme avec mon œuf, et d’autres données comme la taille et des choses que je ne comprends pas. On dirait presque des infos comme le Pokedex dont m’a parlé Inkyu, sur l’un de ses jeux.

▬ Gottsumon ?

Tout ça est vraiment de plus en plus étrange, surtout quand j’observe attentivement la créature. On dirait un petit golem de pierre ! Je dois bien avouer qu’il est assez mignon, avec sa bouille. On dirait un… enfant. Je ne sais pas comment réagir, je ne voudrais pas lui faire peur mais en même temps, j’ai peur qu’il m’attaque pour se défendre. Et je dois faire attention à mon œuf… Je décide de parler doucement, calmement. Avec un peu de chance, ça marchera.

▬ H-Hey… N’ai pas peur mon petit, je ne te veux pas de mal… Je ne savais pas que tu étais là. Je vais partir de l’autre côté, d’accord ? Je vais te laisser tranquille…

Puis je fais un ou deux pas en arrière, toujours face à la jeune créature pour la surveiller et ne pas être surprise par une attaque dans le dos. Je commence à regarder tout de même si autour, il n’y aurait pas une branche ou une pierre que je pourrais utiliser pour me défendre même si je pense bien que contre de la… roche… ça ne sera pas très efficace. Dans un geste protecteur instinctif, je place ma main autour de l’œuf dans le harnais, plaçant l’appareil contre la coquille. Je veux garder l’autre main libre. On ne sait jamais.

Mon caillou dans la main, je me trouve bien ridicule. Mais je préfère prendre le risque d’être découverte dans une telle position qu’en étant attaquée et sans défense. Même si j’avoue volontiers que cette créature me semble des plus inoffensives. Pour tout dire, j’ai l’impression de retrouver l’expression de certains animaux du Zoo : un brin curieuse et sur ses gardes tout de même. Un peu comme moi en ce moment, la peur en plus je crois bien.

Mais tout s’efface quand la créature ouvre la gueule pour… parler ?! Est-ce que j’ai bien entendu ? Le tas de roche vient de m’adresser la parole. Non, mieux : il vient de me répondre ! De réagir à mes paroles, de la façon dont n’importe quel être humain l’aurait fait ! Pour le coup, je reste bouche bée et les yeux grands ouverts. Et pour en rajouter, la créa-… Enfin, Gottsumon je suppose, a bien remarqué que c’était moi qui avait peur entre les deux. Dans quoi me suis-je fourrée ?

La créature avance vers moi à nouveau, la curiosité sur son visage. Je dois avouer que maintenant que je prends le temps de réfléchir et de l’observer, son comportement ne trahit aucune tension. Normalement, je ne risque rien alors… Si je décide de me fier à ses paroles bien sûr. Et pour une folle et obscure raison, j’ai envie de lui donner du crédit. Alors doucement, je m’assoie par terre. C’est que j’avais les jambes qui tremblaient un peu je dois bien l’admettre.

Je place le caillou dans ma poche, on ne sait jamais. Mais je ne pense pas en avoir besoin maintenant. J’installe confortement l’œuf contre moi, le retirant du harnais. Délicatement, je commence à le caresser tout en observant avec une curiosité nouvelle la créature parlante. J’aurais tellement de questions à lui poser ! Commençons par le plus simple.

▬ Je m’appelle Sakyu. Sakyu Basu. Et toi, ton nom c’est Gottsumon c’est ça ? Excuses mon comportement, c’est que vois-tu, c’est la première fois que je rencontre quelque cho- quelqu’un comme toi ! Qu’est-ce que tu es exactement ?

Puis je reporte mon attention sur l’œuf. Digitama… Ca doit être de ça qu’il parle, ça ne fait aucun doute avec la racine « tama ». Mais je ne comprends pas le « digi » devant, ni même pourquoi il n’appelle pas ça un œuf, tout simplement. Je me demande vraiment dans quelle région je suis en ce moment. Il faudra que je lui pose la question.

▬ Digitama… Tu veux dire l’œuf ? Je l’ai trouvé à côté de moi en me réveillant. Ah, il y avait aussi cet objet étrange avec. J’avoue que je ne sais pas du tout ce que c’est, ni à quoi ça sert. A vrai dire je suis perdue, complètement.

Je lui tends l’appareil pour lui montrer ma trouvaille. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai le besoin de me confier à cette petite créature. Après tout, elle se montre pour le moment bienveillante avec moi, autant essayer d’en apprendre le plus possible. Et puis, tout ça n’est surement qu’un rêve. Un tas de roche qui parle, ça n’existe pas, pas vrai ?

Je regarde Gottsumon avant de rire un peu. Sakyu, un nom bizarre ? Que devais-je dire du sien ! Mais je ne voudrais pas la vexer non plus, cette brave petite. Par contre je dois bien avouer que son propre prénom sonne très étrange à mes oreilles. Je n’ai jamais rien entendu de pareil. D’ailleurs, je remarque qu’elle n’a pas compris ma question. En même temps, je m’attendais à quoi ? Ce n’est pas comme si un tas de caillou qui parle pouvait me sortir une espèce ou je ne sais quoi !

L’œuf bien contre moi, je continue d’observer ma nouvelle amie, un sourire accrochée aux lèvres. C’est marrant, avec elle j’ai l’impression de combiner deux choses : un animal et un jeune enfant. Un jeune animal parlant quoi. J’ai toujours rêvé qu’un jour, les humains puissent comprendre ce que les créatures avaient à leur dire. Ce qui me faisait de plus en plus dire que j’étais bien en plein rêve.

Cependant, aux dernières paroles de Gottsumon, je penche la tête légèrement sur le côté. Digimon ? Qu’est-ce que c’est que ça ? Malheureusement j’ai comme l’impression que ce digimon, je suppose que c’est ce qu’est Gottsumon, ne pourra pas me répondre. C’est une question qui devra attendre avant de trouver, peut-être un jour, une réponse. Ensuite, je note le nom du village, ou de l’endroit où les Digitama sont censés être. Reboot Village. On ne sait jamais, ça pourrait m’être utile un jour et puis surtout, je pourrais ramener ce petit bout chez lui et peut-être comprendre ce qu’il faisait contre moi à mon réveil.

Les dernières informations que je retiens, c’est que Gottsumon n’a jamais vu l’étrange appareil. J’en déduis donc que c’est quelque chose de plutôt rare. En même temps, je ne pense pas qu’un tas de caillou puisse avoir utilité d’un truc électronique. Encore un mystère qui devra attendre je suppose. Curieuse, je clique sur le bouton droit 1. J’ai envie de voir si mon hypothèse était bonne : est-ce que le point vert était Gottsumon ? En même temps, je pense à la dernière information récoltée : Eru. C’est un mot qui me semble plus familier, enfin plus que Digimon, Digitama ou Gottsumon. Est-ce que je devrais demander où se trouve ce/cette Eru pour lui parler si possible ? Hum…

▬ Dis Gottsumon, tu crois que je devrais ramener l’o-le Digitama au village ? Je ne sais pas vraiment quoi en faire, j’ai peur de ne pas savoir son espèce et donc les soins nécessaire à son bon développement. Mais en même temps, j’aimerais bien que tu me parles de cette Eru. Tu vois, je suis perdue et j’aurais bien besoin d’aide, tu penses que cette personne pourrait m’aider ?

Ne sachant pas quoi faire, et surtout les lieux, je préfère encore demander conseil à Gottsumon. On ne sait jamais, la créature pourrait me donner des renseignements précieux et j’aurais tout le temps de prendre une décision plus tard de toute façon, rien ne presse.